mon oeil sur la planète

le blog écolo et responsable qui ne se prend pas au sérieux !

So chics, les mouchoirs en tissus ! 18 Mai 2010

Filed under: C malin !,Les bonnes pratiques — greenmarie @ 8:13
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Savez-vous combien de Kleenex sont vendus par la société Kimberly-Clark chaque année ? allez dites un chiffre ! et bien, la réponse est 300 MILLIARDS rien qu’en Europe et aux Etats Unis – 20 milliards en France – , et biensur ce chiffre ne comprend pas toutes les autres marques … ça fait beaucoup d’arbres, d’eau et d’électricité pour les produire, non ? et pour un usage unique en plus ! d’autant plus que pour avoir de petits mouchoirs blancs et doux, on trouve moins de 19% de papier recyclé ; pire, la société a été montrée du doigt par le WWF et Greenpeace parce qu’elle se servait dans la forêt boréale canadienne d’arbres multi centenaires. Les ONG ont eu gain de cause après 5 ans d’opposition en obtenant que Kimberly-Clark n’achète plus de pulpe issue de la forêt boréale d’ici 2012 pour fabriquer ses mouchoirs Kleeenex,  papier toilette et autres couches Huggies. La société a même obtenu la certification FSC l’année dernière ce qui garantit une gestion durable des forêts dont est issu le bois. Guettez bien le label FSC sur les boites que vous achetez, c’est un vrai plus pour un moindre impact sur l’environnement.

Vous me direz c’est quand même bien pratique ces mouchoirs jetables, et certainement plus sain pour lutter contre les miasmes du rhume ; certes, mais autant je n’ai pas réussi à mettre mes enfants aux couches lavables, autant pour les mouchoirs je tente une nouvelle expérience baptisée Back to the basics : je ressors les mouchoirs en tissus que m’offrait ma mamie quand j’étais petite. Et j’ai de véritables trésors ! Jugez plutôt : un plan du métro parisien (mouais d’accord y’avait pas encore les lignes de Tramway , ni la 14 !), la liste des restaurants 3 étoiles de la capitale, des liserés de dentelle … et pour monsieur de bons vieux carreaux très smarts ! Regardez bien dans vos placards, vous en avez certainement, vous aussi.

Allez hop j’en glisse un dans mon sac, c’est so chic !

et pour en savoir plus sur la déforestation et les labels FSC et PEFC, c’est ici .

 

J’ai lu « Le conflit. La femme et la mère » 14 avril 2010

Filed under: culturel,mes états d'âme ! — greenmarie @ 10:54
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Bon bah oui d’accord j’arrive un peu après la bataille médiatique ! Mais il fallait trouver le temps de le lire ce livre, et du temps maintenant j’en ai (pour les raisons liées au pot de départ ci dessous !).

Et comme je n’aime pas parler de ce que je ne connais pas, il valait mieux le faire pour mieux comprendre l’emballement autour du dernier ouvrage d’Elizabeth Badinter. Tout d’abord je peux comprendre l’agressivité des réactions des lecteurs et d’ailleurs des non lecteurs aussi (qui avaient quelque-chose-à-dire-par-rapport-à-ce-qu’ils-en-avaient-entendu-dire) car la première partie du livre est particulièrement agressive dans le ton et dans les intentions. Si je ne savais pas que Mme Badinter a des enfants, j’aurai pensé que ça n’était pas le cas tellement elle semble cautionner et encourager l’absence d’enfants pour permettre aux femmes de rester « libres ».

Il est vrai que dans des pays comme l’Angleterre, l’Autriche, le Japon et surtout l’Allemagne elles sont 17 à 30% de femmes sans enfants (par choix ou de façon subie) contre 10% en France. Notre pays fait exception à la tendance de la baisse du nombre d’enfants par femme et cela l’auteur a du mal à l’expliquer, car les françaises ont un taux d’emploi parmi les plus élevés et la France n’a pas de politique volontaire en matière d’accueil de la petite enfance (seulement 1 enfant sur 10 a une place en crèche) en revanche la spécificité de l’école maternelle dans notre pays est un argument structurel important.

Et c’est là que j’en viens à ce qui fait échos aux thématiques chères à mon blog : Mme Badinter dénonce les pressions environnementales sur les mères pour un retour à des pratiques plus écologiques et naturelles comme l’allaitement ou les couches lavables, lesquelles sont  un recul pour l’autonomie des femmes, autonomie chèrement acquise.  On ne peut qu’être d’accord sur le fait que certains progrès techniques ont libéré les femmes de contraintes maternelles ou ménagères, la pilule, le biberon, le lait en poudre comme les couches sont de réelles avancées. Là où je décèle les germes de la discorde c’est que l’auteur a montré en exemple des cas extrèmes que sont les naturalistes et les représentantes de la Leche League, qui ne sont pas représentatives des femmes d’aujourd’hui. Avoir une conscience écologique ne veut pas dire être naturalistes. On peut à la fois allaiter et donner le biberon, avoir envie de faire des enfants et avoir un travail intéressant, choisir des modes de changes plus respectueux pour l’environnement que d’autres sans passer ses journées au lavoir à laver des langes ! Question de point de vue générationnel je suppose.

Par ailleurs, Mme Badinter vante les mérites de la chimie qui a permis d’allonger la durée de vie des hommes ; certes les progrès, ne seraient ce que dans les médicaments, sont essentiels dans notre santé mais l’environnement chimique dans le quel nous baignons est aussi source de cancers et de dérèglements hormonaux. Un seul exemple très parlant : les biberons en plastique contenant du Bisphenol A et des phtalates qui se libèrent dans le lait quand le plastique est chauffé, vont être retirés de la vente par décision légale.

Bref la polémique n’avait pas lieu d’être car les exemples donnés par l’auteur sont anachroniques m’a t il semblé. En revanche c’est une étude intéressante du comportement de la femme face à la maternité, qui n’est pas une finalité mais relève d’un choix que chacun doit respecter.

 

Couches lavables, couches jetables bio (2) 29 janvier 2009

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Dans mon précédent billet sur le sujet je vous faisais partager trois expériences différentes avec les couches lavables et les jetables bio.  Les mamans se posent beaucoup de questions auxquelles je vais essayer de répondre !

 

les couches jetables bio :

j’ai définitivement adopté les couches Moltex pour mes deux garçons ; à efficacité égale, pourquoi utiliser des couches pleines de produits chimiques ?! Il faut savoir que les industriels ne sont pas obligés d’indiquer ce que contiennent leurs couches… Les couches jetables bio pour rappel ne sont pas blanchies au chlore (et néanmoins blanches désormais), sont sans latex, sans parfum et composées à 50% de produits naturels biodégradables. Reste l’argument du prix, supposé élevé, qui est le plus souvent mis en avant : j’ai donc tout simplement relevé les prix des couches Carrefour, Pampers et Moltex, ça donne ça :

54 couches Carrefour taille 3 = 11,05 € (sur Ooshop.fr) soit 0,20 € la couche

54 couches Pampers New Baby  taille 3 = 20,15 € (sur Ooshop.fr) soit 0,37 € la couche

44 couches Moltex taille 3 = 12,80 (sur Brindilles.fr) soit 0,29 € la couche

Je vous laisse faire votre choix…

les couches lavables :

j’ai à nouveau sollicité mon amie P. qui finalement a décidé de s’occuper elle-même du lavage de ses couches plutôt que via la société spécialisée avec laquelle elle avait démarré. Voici son témoignage : « j’ai acheté une trentaine de couches + 7 culottes de protection, le tout pour environ 350€ (utilisables jusqu’aux 8kg du bébé environ). Je les ai achetées sur un site spécialisé qui s’appelle « au joli popotin » (!) Je fais une machine tous les deux jours avec que des couches ou parfois, j’en mets avec mon linge car comme je les rince à l’eau chaude, et que les selles sont récupérées par les voiles de protection, elle ne sont pas vraiment sales. La galère, c’est le sèchage car j’ai un appartement tout petit. Vivement l’été !! Mais à part ça, j’en suis contente. Elles s’attachent avec des pressions donc c’est super simple à mettre et pas vraiment plus long qu’une jetable. Il faut les changer peut-être un peu plus souvent pour pas qu’ils aient les fesses rouges (toutes les deux heures environ). Je les stocke dans une poubelle à couches jetables. La nuit, je mets une moltex car mon petit dernier ne dort pas encore très bien et on se demande si cela ne le réveille pas d’avoir les fesses mouillées ! ». Je rajoute que P. a calculé que cet investissement de départ lui permettait de faire environ 50% de réduction sur l’achat des couches jusqu’à ce que son fils soit propre.

 

Avez-vous d’autres questions chères mamans internautes ?

pour les lavables, j’ai trouvé ce site bien fait : http://www.grandir-nature.com/

pour les jetables, je vais là mais on en trouve en magasin bio aussi : www.brindilles.fr