mon oeil sur la planète

le blog écolo et responsable qui ne se prend pas au sérieux !

Les 10 réflexes pour limiter la pollution de l’air de votre maison 21 septembre 2011

Savez-vous que l’air intérieur de votre maison est souvent plus pollué que l’air extérieur ? La soupe chimique dans laquelle nous baignons chaque jour est bien évidemment nocive pour notre santé. 

Voici 10 principes simples à appliquer pour mieux vous porter !

  • AEREZ tous les jours
  • ne fumez pas à l’intérieur (les substances chimiques toxiques contenues dans la fumée sont absorbées durablement puis libérées par les revêtements et l’ameublement)
  • n’utilisez pas de désodorisant ou parfum d’intérieur chimiques, même l’encens n’est pas recommandé. Plutôt un petit bouquet de lavande glané dans le parc municipal ?!
  • choisissez des peintures et colles à moquette bios, ou du moins avec un taux de COV très faible ; les solvants présents dans ces peintures et colles libèrent leurs Composés Organiques Volatils pendant des années
  • décorez la maison avec des plantes vertes, certaines absorbent mieux les substances chimiques que d’autres. (Mesdames, c’est vous qui les arroserez, ça s’est sûr, Monsieur ne le fera pas 😉 )
  • choisissez des produits d’entretien naturels et écologiques
  • éviter les meubles en bois aggloméré qui sont pleins de colles donc de solvants
  • faites vérifier régulièrement vos appareils de chauffage et placez les dans des pièces bien aérées
  • choisissez une literie si possible avec du rembourrage en latex, coton ou laine plutot que le polyuréthane ; cette mousse est moelleuse…..et extrêmement inflammable d’où la présence de retardateurs de feu dont les substances peuvent être inhalées
  • et laissez peinardes les petites bestioles volantes ou grimpantes (HHAAAAAAAAA la grosse araignée !) ou mettez les dehors mais oubliez les insecticides en bombes aérosols ou en diffuseurs électriques. Si ça tue les petites bêtes, c’est nocif aussi pour les grosses bêtes que nous sommes. Et pour les poux me direz-vous ?!  Il existe maintenant des produits à base d’huile qui étouffent les poux et sans insecticides dedans !

 

Mes billets sur le même sujet :

https://monoeilsurlaplanete.wordpress.com/2009/05/17/la-pollution-de-lair-interieur/

Les explications de l’INPES : http://www.prevention-maison.fr/

 

Les 10 réflexes à adopter quand on fait les courses 7 septembre 2011


 Mes chers lecteurs, j’inaugure pour cette rentrée une nouvelle rubrique sur les 10 bons réflexes à avoir dans toutes les situations du quotidien !
Pour les puristes, ce sera une piqûre de rappel, mais pour les bonnes volontés qui ne savent pas toujours comment s’y prendre, ça devrait donner quelques réflexes faciles à adopter.

Aujourd’hui, on commence par les courses, parce que je ne sais pas pour vous, mais moi, samedi dernier, après 4 semaines au vert, je me suis sentie un peu larguée derrière mon caddie, j’avais perdu mes repères !

  • On achète les articles en grand format économique pour limiter les emballages (grand pot de fromage blanc ou grande boite de compote plutôt que les portions individuelles),
  • Pour les mêmes raisons, on préfère les fruits et légumes en vrac plutôt qu’emballés,
  • Et ces fruits et légumes, on les choisit de saison et de production locale (votre région, français) : les fraises en hiver, est ce bien raisonnable toute cette électricité pour chauffer les serres  ? et l’avocat du Pérou , il aurait pas un ptit goût de CO2 après tant de kilomètres parcourus ?! Si comme moi, vous n’avez aucune idée de ce qui pousse à quelle saison, cliquez ici, vous saurez tout mois après mois.
  • Question produits d’entretiens, on lève les pied sur le nombre de pschitt-pschitt, flacons et autres lingettes : 2 produits de nettoyage suffisent, à compléter avec du vinaigre blanc ou du citron pour enlever le calcaire. Biensûr on privilégie ceux labellisés avec le fleur bleue qui indique les produits écologiques qui contiennent un minimum de produits chimiques (moins de pollution de votre air intérieur, moins de résidus dans la nature).
  • On limite la viande en général et la rouge en particulier, d’abord c’est bon pour votre santé et surtout l’élevage est une des plus importantes source d’émissions de CO2 dans l’atmosphère.
  • Quand on a le choix, préférer les emballages en carton plutot qu’en plastique ou en verre (pour le lait typiquement, en brique et production « de nos campagnes ») ; le carton est fabriqué à partir du bois qui est une ressource renouvelable contrairement au pétrole à la base du plastique. En plus, les cycles de recyclage sont plus longs (7 fois pour le papier, 1 à 2 fois pour la plastique).
  • Autant que possible et selon le budget de chacun, privilégier les produits bios (dans un souci de préservation de l’environnement, de votre santé mais aussi de qualité des produits) et/ou issus du commerce équitable notamment le café, le thé, le riz, le sucre, le chocolat pour une démarche de solidarité avec les pays du sud.
  • Pour les produits non alimentaires, choisir de préférence ceux élaborés à partir de matières recyclées (papier toilette, sacs poubelles, papier à lettres, etc), non traitées au chlore (couches, filtres à café, enveloppes, …) et pour les achats de papier ou de mouchoirs, choisir les marques arborant le label FSC qui garantit l’origine du bois issu de forêts gérées durablement (et non de la déforestation sauvage),
  • D’une manière générale, acheter des matières premières à cuisiner plutôt que des plats tout préparés pleins de choses chimico-bizarres et d’emballages est un bon réflexe mais biensur c’est plus facile à dire qu’à faire (je sais de quoi je parle, je suis nulle en cuisine !!!). Mais faire le marché peut être un plaisir, non ?
  • Et pour finir, un grand classique : on apporte son super cabas ! Qu’il soit roulé dans le sac à main, stocké dans le coffre de la voiture ou accroché au porte manteau de l’entrée, pour éviter les sacs plastique biensûr (fabriqués en 3 secondes, utilisés en moyenne 20 minutes et qui mettent 100 ans à disparaitre dans la nature).

 Et bien, vous voilà parés pour vos prochaines courses. La première fois vous mettrez un peu plus de temps à regarder les étiquettes mais la fois d’après vous passerez dans la catégorie des pros, c’est promis ! Bonne rentrée !

ps : cette liste n’est pas exhaustive mais au fil des listes de bons réflexes je vous donnerai plus d’informations thématiques.

 

Les composés organiques volatils bientôt étiquetés 27 avril 2011

  • L’air intérieur de nos maisons et bureaux est plus pollué que l’air extérieur. La majorité des polluants domestiques est issue de l’industrie chimique, ils sont appelés Composés Organiques Volatiles et comprennent des substances aussi dangereuses que leur orthographe est obscure : formaldéhydes, benzène, actéaldhéhydes, trichloréthylène, éthers de glycol, phtalates mais aussi allergènes de chien et de chat entre autres.
  • D’où viennent-ils ? 

– des colles, peintures, vernis de nos meubles et revêtements des sols et murs,
– des parfums d’ambiance, aérosols, bougies, encens,
– de la fumée du tabac, du monoxyde de carbone,
– des produits d’entretien et les produits d’hygiène (surtout en spray),
– …

  • Que faire pour ne pas être exposés ? Aérer souvent biensûr et limiter les sources de pollution. Je suis par exemple toujours surprise de voir chez les uns et les autres des produits d’entretien ultra puissants qui nettoieraient une maison ravagée par un troupeau d’éléphants ! Mais pour une salissure normale, un peu d’huile de coude et des produits basiques suffisent : produit vaisselle, savon noir, citron, savon de Marseille, bicarbonate de soude, eau bouillante, etc. La pollution générée par ces produits est nocive pour les habitants de la maison et surtout pour les enfants qui n’ont pas la capacité des adultes à éliminer ces substances chimiques mais ils polluent aussi les rivières et les sols une fois évacués … Ces substances s’ajoutent et se mélangent, elles provoquent maux de tête, vertiges, nausées et cancers dans le pire des cas.
  • Ce qui est en train de changer :

« Tous les composés organiques volatils (COV) ayant des effets sur la santé vont bientôt faire l’objet d’un étiquetage spécial. Dès le 1er janvier 2012, les produits de construction et d’ameublement ainsi que les revêtements de sol et muraux, les peintures  et les vernis devront mentionner leurs émissions de COV. Cette mesure devrait être étendue en 2013 aux produits d’entretien, désodorisants et équipements électroniques. »*

Mes billets sur les mêmes sujets :

Lire mon précédent billet sur la pollution de l’air intérieur

Lire mon billet sur les produits d’entretien écologiques

Lire mon billet sur les peintures et colles biologiques

>> Le site de l’Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé sur la pollution de l’air intérieur : http://www.prevention-maison.fr/

* Source : article dans 20 minutes du 21 avril 2011 

 

Quittez l’aspartame pour des sucres plus naturels 12 mars 2011

Filed under: Alimentation — greenmarie @ 2:38
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Sommes nous à l’aube d’un scandale sanitaire ? l’Aspartame, alias l’édulcorant E951, présent dans près de 6000 produits de consommation courante comme les chewing-gums, les sodas, les yaourts, les médicaments, globalement tous les produits dits sans sucres & light, est de plus en plus montré du doigt.

  • Plusieurs raisons à cela :

> son homologation ne doit rien à sa soi-disant innocuité mais plutôt à des pressions politiques : en 1980, un comité d’enquête de la Fédéral Drug Administration américaine conclut qu’il ne faut pas autoriser l’aspartame. En 1981, Donald Rumsfeld , qui fut pdg de Searle le labo qui a inventé l’aspartame, rejoint l’équipe de Ronald Reagan fraichement élu président des Etats-Unis et participe à la nomination du nouveau président de la FDA. Surprise : quelque temps plus tard l’aspartame est déclaré sans danger.
> L’innocuité de cette substance chimique avait été déclarée sur la base d’études fournies par le labo inventeur ! Or de nombreuses études scientifiques contradictoires basées sur des tests de souris ont montré des risques de troubles du système nerveux, de tumeurs cérébrales, de cancer du foie et du poumon.

La conclusion de cet exemple qui pourrait tout aussi bien être celui du Bisphénol A dans les biberons : « Nous ne sommes pas protégés par les institutions censées protéger notre santé » déclare André Cicolella, chimiste toxicologue, président du Réseau Environnement Santé, dans le Télérama de cette semaine.

  • Il y a des alternatives non chimiques à l’aspartame et au sucre blanc (ce dernier est pauvre en éléments nutritionnels et fait grimper très rapidement le taux de glycémie et donc les risques d’inflammations propices au cancer ; David Servan-Schreiber dans son livre Anticancer conseille d’abandonner ce type de sucre raffiné) :

la Stevia, une plante sud-américaine hautement sucrante (200 à 300 fois plus que le sacharose), naturelle et sans calories. A elle seule elle pourrait révolutionner le secteur du light… les Coca et autres Pepsi seraient sur le coup !

le miel

le sirop d’agave

– et pour les mordus du sucre cristallin, on peut choisir du sucre non raffiné, issu du commerce équitable.

Bref, vous l’avez compris, il n’y a pas de fatalité à consommer des produits chimiques !  Ouf, la gourmandise est sauve 😉

Sources : Télérama n°3191 mars 2011, Terra Eco n°23 mars 2011, arte.fr extraits de Notre Poison Quotidien de Marie Monique Robin. Diffusion – événement le 15 mars à 20h40 sur Arte.

Et pour aller plus loin l’article très détaillé sur le site Owni : http://owni.fr/2011/03/15/les-dangers-de-l’aspartame-et-le-silence-des-autorites-publiques/

 

Les tapis-puzzle interdits en Belgique 12 décembre 2010

Filed under: bricolage,mes états d'âme ! — greenmarie @ 8:33
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Je vous fais partager la dépêche AFP annonçant le retrait de ces tapis-puzzle … de mon côté je suis assez furieuse car j’en ai deux dans la chambre de mes enfants ! Quand je pense que j’ai fait mettre de la peinture et de la colle à moquette bios pour qu’ils ne soient exposés à des solvants et produits toxiques … le loup était donc ailleurs.

« La Belgique a décidé de retirer du marché et d’interdire les « tapis-puzzle » en mousse, dont la « quasi-totalité » libèrent des particules nocives pour les enfants. Des analyses ont révélé que « la quasi-totalité des tapis mis en vente émettent un niveau trop élevé de particules nocives, notamment de formamide », un produit chimique industriel cancérigène.

« La Belgique est le premier pays européen à interdire tous les tapis-puzzle, mais nous anticipons en fait une décision européenne qui interdira les formamides dans tous les pays de l’UE à partir de 2013 », a expliqué à l’AFP la porte-parole belge. Ces puzzles, généralement destinés aux petits enfants, sont fabriqués en une sorte de plastique caoutchouteux semblables à celui utilisé pour les revêtement de sol de centres aérés ou de tapis de gymnastique.

Or, certaines substances destinées à les assouplir sont « nocives lorsqu’elles sont inhalées ou ingérées et irritantes pour les yeux et la peau », ont dénoncé en 2009 des associations de consommateurs belge, italienne, portugaise et espagnole. Les enfants y sont particulièrement vulnérables car ils « goûtent et mettent en bouche tout ce qu’ils trouvent », soulignait l’association belge Test-Achats.

La décision belge s’apparente à celle prise par la France et le Danemark, qui avaient décidé unilatéralement d’interdire la fabrication et la commercialisation de biberons contenant du bisphénol A, un composé chimique controversé utilisé dans la fabrication de plastiques alimentaires, avant que l’ensemble des pays de l’UE décident de faire de même le 25 novembre.

En France, le secrétaire d’État chargé de la consommation, Frédéric Lefebvre, a demandé à la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (Dgccrf) de contrôler la toxicité de ces objets destinés aux enfants commercialisés en France.

 

L’eau du robinet en question 18 Mai 2010

Filed under: Alimentation,Politiquement (in)correct — greenmarie @ 9:32
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Hier soir, j’ai regardé l’émission Du poison dans l’eau du robinet diffusée sur France 3* et c’est vrai que les dysfonctionnements dans certains départements et  communes font froid dans le dos. Mais il faut aussi rassurer chacun des 40 millions de consommateurs d’eau du robinet en expliquant qu’elle est extrèmement contrôlée, et surtout dans les grandes et moyennes villes qui ont les moyens et les infrastructures pour la traiter ; ou encore dans les communes disposant d’eau de source à proximité. Ce qui veut dire tout de même que tous les français ne sont pas égaux devant la qualité de leur eau.

> Ce qui est montré du doigt, c’est le manque d’informations données aux citoyens par les mairies qui doivent afficher les résultats des analyses d’eau : dans des départements comme la Seine et Marne ou l’Eure et Loire qui sont très exposés, de par leur activité agricole, à la présence de pesticides et nitrates dans l’eau, il est fortement déconseillé aux futures mamans et aux nourrissons de consommer l’eau du robinet. Même si l’utilisation intensive de ces produits est désormais très encadrée depuis 30 ans, la présence dans les sols et les nappes phréatiques perdure. L’Etat met la pression sur les dernières communes qui n’ont pas mis aux normes le traitement de leurs eaux, notamment en interdisant de nouvelles implantations d’habitations. Mais certains maires de ces petites communes soit ne savent pas les risques encourus soient les ignorent délibérément pour repousser l’échéance des travaux de mise aux normes.

> Les nitrates et les pesticides favorisent l’apparition de cancers et de dérèglements endocriniens, ils peuvent pourtant à l’aide de charbon actif être éliminés des eaux, de même la présence dans l’eau de sels d’aluminium intégrés au moment du traitement pour la blanchir favoriserait la maladie d’Alzheimer. Aujourd’hui les sels d’aluminium ont été majoritairement remplacés par du chlorure de fer totalement inoffensif mais il subsiste des zones où l’aluminium est encore présent. Et c’est biensur la santé de certains français qui est exposée, à leur insu et par manque d’information.

> Autre exemple donné en Haute Loire où la source d’eau est naturellement radioactive par la présence très concentrée de radon que la société de traitement Saur n’a pas détectée. Les régions de l’Ardèche, du Puy de Dôme et la Vienne sont également citées comme concernées.

Les grands acteurs privés de l’eau comme Véolia et Suez sont eux aussi mis en cause, lesquels vendent de l’eau parfois non conforme à la règlementation.

> Le dernier exemple de pollution de l’eau du robinet est un sujet qui devient de plus en plus présent : les résidus de médicaments. En effet, on retrouve dans l’eau des fleuves quelques 3000 molécules issues d’antidépresseurs, de pilules contraceptives – qui modifient le sexe des poissons -, et autres aspirines qui restent présents dans l’eau potable et dont on connait pas l’incidence sur la biodiversité aquatique.

Ce qu’il faut retenir c’est que la qualité de l’eau du robinet en France est bonne, que tous les risques infectieux et bactériens sont éliminés (ce qui n’est pas encore le cas pour 1 milliard d’êtres humains sur la Terre) mais qu’il subsiste un laxisme d’une part pour mieux protéger les sources et faire les travaux nécessaires à l’obtention d’une eau irréprochable dans certaines régions plus exposées, et d’autre part pour revoir plus largement la politique agricole française qui a incité les agriculteurs à produire toujours plus sans se soucier des impacts pour l’environnement (et pour la santé de ces agriculteurs eux-mêmes exposés à des produits très toxiques). Du reste, L’Europe nous épingle régulièrement pour la pollution de nos rivières.

Ce doit être une volonté de l’Etat que de faire changer les choses plus vite, et en l’occurence une large étude nationale de la qualité de l’eau est en finalisation et donnera ses résultats cet été. A surveiller.

Pour en savoir plus : http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/05/18/eaux-troubles-le-traitement-en-questions_1352977_3244.html#ens_id=1353183&xtor=AL-32280151

* rediffusion le 21/05 à 2h30

 

Effet de serre, couche d’ozone, réchauffement climatique : faisons le point 2 janvier 2010

Faisons un petit jeu !

Qui peut m’expliquer la différence entre l’effet de serre, le réchauffement climatique et le trou dans la couche d’ozone ? Cette question va paraitre incongrue à des écocitoyens bien informés mais le fait est qu’il y a souvent des amalgames entre ces sujets.

tic tac tic tac tic tac tic tac tic tac

Bon allez je vais être sympa, je vais vous répondre !

L’effet de serre est un phénomène naturel, il régule la température autour de la Terre ; sans lui la Terre serait congélée à -18° !!!

Le réchauffement climatique n’a rien de naturel lui puisqu’il est provoqué par l’activité humaine, qui depuis un siècle produit démesurément de la chaleur, du CO2, et détruit parallèlement les ressources naturelles. Notamment les forêts, dont les arbres ont la capacité d’absorber le CO2 et sont de véritables puits de carbone. En détruisant la forêt, on accentue encore plus le phénomène de réchauffement. C’est que ces millions de tonnes de  CO2 s’accumulent d’année en année dans l’atmosphère, elles sont stockées ! Quand on sait qu’il faut 100 ans au CO2 pour disparaître, on comprend mieux pourquoi il y a urgence à freiner les émissions.

Le fameux trou dans la couche d’ozone, qui fut dans les années 80 l’un des premiers sujets à interpeller les citoyens du monde entier, n’a rien à voir avec le climat ; en effet, le rôle de la couche d’ozone est de filtrer les rayons du soleil. Sans cette couche de protection les rayons solaires sont très violents et dangeureux pour les hommes notamment or à certaines périodes de l’année elle connait des trous. Et si les principaux produits chimiques responsables de la destruction de l’ozone, les CFC présents dans les aérosols notamment, sont désormais interdits, ils ont parfois été remplacés pour des produits encore plus nocifs !

alors ça y est c’est plus clair ?! merci qui ? merci green Marie !  😉

 

Imperméabilisée contre les produits imperméabilisant 14 novembre 2009

Image 1 Tranche de vie de Green Marie, acte 5 : lundi je me suis acheté de nouvelles chaussures, et dans un élan d’enthousiasme je me suis laissée tenter par le spray imperméabilisant proposé par la vendeuse.

Une fois chez moi, je m’apprête à asperger allègrement mes jolies petites chaussures et là j’aperçois sur le spray trois carrés oranges prohibitifs : Une grande flamme dessinée mention Extrêment inflammable, un arbre et un gentil petit dauphin mention Dangereux pour l’environnement et une croix noire mention irritant. Je ne devrais pas me plaindre, il y a aussi un aimant dessiné avec mention Acier recyclable …  OK je pollue mais au moins je recycle l’emballage , quel cynisme 😦

Je veux en savoir plus sur le contenu explosif de mon achat mal inspiré, pas de détail mais des mentions de plus en plus flippantes : « L’inhalation des vapeurs peut provoquer somnolence et vertiges. Toxiques pour les organismes aquatiques, peut entrainer des effets néfastes à long terme pour l’environnement aquatique. Eviter le rejet dans l’environnement. »

Alors là, je tiens un cocktail explosif ! Je me dis comment peut on fabriquer et commercialiser de telles m…  ? La question que je me pose c’est : existe t – il des produits imperméabilisant qui ne soient pas toxiques ?

La morale de l’histoire, c’est

1- quand il pleut je mets mes bottes, et je ne mouille pas mes nouvelles chaussures

2 – que je ne vais pas me servir biensûr de ce produit à multiples carrés oranges

3 – et surtout je vais tâcher de le ramener au magasin voire d’appeler le numéro de téléphone mentionné sur le spray.

comme quoi il ne faut jamais baisser la garde, vigilance totale notamment pour les sprays de jardinage, d’insecticides, de produits d’entretien, etc

 

Dans la famille des produits toxiques à la maison, voici le Téflon 31 octobre 2009

Filed under: Alimentation — greenmarie @ 9:08
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Image 3 Parfois je regrette d’avoir toujours detesté la physique-chimie au lycée, je faisais tourner en bourrique mon prof M. Trang qui me disait « Mais Marie, plus je crie, plus tu rigoles »… voyez le niveau de concentration et d’implication pendant les cours 😉

Aujourd’hui quelques notions de chimie m’aideraient peut-être à déchiffrer les étiquettes contenant des noms de produits toxiques aussi emberlificotés qu’incompréhensibles pour le commun des mortels. Savez-vous que depuis 50 ans, des centaines de milliers de substances chimiques ont été inventées dont la toxicité et la nocivité pour l’homme et l’environnement n’ont jamais eu à être testées ? Enfin en 2006, l’Europe a fait un premier pas en faisant voter une législation avant-gardiste baptisée Reach (pour Registration, Evaluation, Autorisation, of cHemicals) qui contraint les acteurs de l’industrie chimique à répertorier les propriétés, usages et risques des 30 000 substances les plus utilisées. En clair, cela signifie que les industriels doivent désormais démontrer que leurs produits sont sans danger. Les lobbying et enjeux financiers ont quelque peu limité l’ambition initiale de cette avancée majeure mais disons que c’est un premier pas indispensable.

 

Un exemple supplémentaire de produits nocifs présents dans notre quotidien ? le Teflon, ce revêtement révolutionnaire imperméable, antigraisse et anti-adhésif qui recouvre nos poêles, casseroles, parapluie, sacs de voyage, verres de lunettes, lames de rasoirs… « Il est si pratique que personne, pas même la multinationale DuPont de Nemours, son fabricant, ne s’est soucié de s’assurer qu’il était sans danger. Or le téflon est composé de plusieurs produits toxiques qui peuvent être relachés dans l’air et dans la nourriture. Plus la température de cuisson est élevée, plus le revêtement se décompose rapidement, en émettant de fines particules et des gaz. Ces émissions s’observent généralement après deux années d’utilisation, et le phénomène peut s’accélérer si vous nettoyez les casseroles avec du detergent abrasif. Les produits chimiques émanant du téflon sont nocifs pour les humains et mortels, même à doses infimes… pour les oiseaux de compagnie. » Du coup, Dupont de Nemours vient d’annoncer qu’il cessait de produire l’acide perfluorooctane incriminé.

Bon, ben y ‘a plus qu’à ressortir sa batterie de casserole en inox… back to the basics encore une fois !

 

sources :

pour en savoir plus sur le Teflon : http://www.paperblog.fr/1809904/teflon-marque-tefal-danger/

pour connaitre tous les enjeux autour de Reach, lisez le très bon article de Terra Eco, spécial produits toxiques à la maison

 

Les plantes dépolluantes pour votre intérieur 24 Mai 2009

Le rôle des plantes est de plus en plus reconnu dans leur capacité à absorber les sons (haute fréquence) mais aussi les composants volatils toxiques. Voici quelques extraits du livre que j’ai lu avec attention :

« Comprendre comment les plantes peuvent dépolluer l’air ambiant revient à étudier leur mécanisme physiologique. Comme nous elles respirent en absorbant de l’oxygène, de l’air et en rejetant du gaz carbonique (…) – beaucoup trop peu pour être toxique  ! – .Les scientifiques émettent l’hypothèse que les polluants tels que les COV sont absorbés par les organes placés souvent à la face intérieure des feuilles. Ils seraient métabolisés c’est à dire dégradés au sein de la plante. (…)

Pour optimiser au mieux cette activité métabolique, la plate a des besoins en eau et en lumière adaptés. En toute logique, une plante qui dispose d’un feuillage important et qui transpire abondamment a de fortes chances d’avoir de bonnes capacités dépolluantes. Ces sont par exemple les fougères, le lierre ou certains ficus. Sachant que chaque plante a une capacité de dégrader certains toxiques plutôt que d’autres.

Les plantes les plus dépolluantes sont :

le caoutchouc (le ficus elastica), le chrysanthème, le ficus robusta, la fougère (nephrolepsis exaltata), gerbera jamesonii, lierre (hedera helix), palmier bambou, phoenix roebelenii… et bien d’autres encore !

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Source : Les plantes qui purifient l’air de votre maison, éditions Anagramme

http://www.lherbivore.com/plantes_depolluantes.html

J’ajoute à mon billet, un lien vers le site créé par Botanic spécialement sur ce sujet : http://www.quelles-plantes-depolluantes.com/calculateur.php