mon oeil sur la planète

le blog écolo et responsable qui ne se prend pas au sérieux !

L’informatique réduit-elle notre empreinte écologique ? 14 janvier 2011

Le bilan écologique et social des appareils électroniques réside non pas dans la consommation d’énergie à l’usage (même si c’est un élément à prendre en compte) mais dans leurs phases de fabrication, de vente et de recyclage (c’est ce qu’on appelle l’énergie grise). Dès lors, même si les performances énergétiques des équipements électroniques sont en baisse constante, leur impact environnemental majeur est ailleurs :

>> consommation énorme de ressources naturelles non renouvelables et notamment les métaux (rares et précieux pour certains) et le pétrole ; présence de produits toxiques à l’intérieur (retardateurs de feu notamment) ;

>> amoncèlement et démantèlement des produits obsolètes dans les pays pauvres du Sud où les travailleurs ne sont pas protégés des produits toxiques,

  • Les raisons du gâchis

> pas de concertation internationale pour imposer des standards, du coup démultiplication des chargeurs, des cables, prises etc … ce qui amène le consommateur à accumuler les accessoires, au bénéfice des vendeurs biensûr.

> des prix d’achat neuf attractifs par rapport à une réparation (pensez aux prix accessibles d’un DVD, d’un micro onde ou d’un téléphone portable aujourd’hui)

> l’obsolescence programmée des matériels : baisse de la qualité des produits (liée à la recherche effrénée de baisse des coûts),  augmentation constante et rapide de la performance du processeur-des logiciels-des ordinateurs, les phénomènes de mode matérialisés par le design, la perception de l’obsolescence d’un produit en parfait état de marche dûe à l’innovation constante sur ce type de produit, etc…

  • Les bonnes pratiques à adopter :

> prolonger la vie des appareils électroniques et électriques en les gardant le plus longtemps possible et en les faisant réparer,

> les recycler (en local autant que possible). Depuis 2006, la filière de recyclage de la DEEE a été mise en place (les revendeurs sont obligés de reprendre le matériel en échange du neuf, une écotaxe est intégrée au prix de vente, les déchèteries sont équipées pour recevoir ce type de matériel et enfin des filières associatives de réemploi prennent aussi le relais )

plus d’infos via l’Ademe ici

  • Alors, l’informatique est-elle écologique ou non ?

L’électronique et l’informatique sont ils bénéfiques à la lutte contre les dérèglements climatiques en dématérialisant les échanges via Internet notamment et en optimisant les usages ? La réponse n’est pas si simple : oui elles permettent d’optimiser les consommations énergétiques dans le bâtiment par exemple, de limiter la fabrication du papier et d’éviter les transports par des réunions ou achats à distance … mais le revers de la médaille est important : les matières premières non renouvelables utilisées pour les fabriquer, le manque de recyclage des produits obsolètes, le taux trop élevé de remplacement (1 téléphone portable par an, est-ce raisonnable ?), le stockage des données, le refroidissement des machines, … et certains comme Jean-Marc Jancovici avancent l’hypothèse tout à fait réaliste que l’accélération des échanges liée à l’informatique et l’électronique est de nature à accroitre la consommation globale donc la pression environnementale.

>> Je vous recommande chaudement la vidéo sur ce même sujet de l’indispensable Annie Léonard, pédagogue écologiste acharnée, qui est devenue très célèbre grâce à sa série de vidéos The Story of Stuffhttp://storyofstuff.org/electronics/

>> Pour vous guider parmi les fabricants de matériels électroniques, voyez l’étude réalisée depuis 15 ans par Greenpeace :

>> pour faire recycler vos appareils, rendez-vous le site très bien fait d’Eco-Systèmes : http://www.collectons.org/

  • Mes billets sur le même thême :

https://monoeilsurlaplanete.wordpress.com/2008/11/26/ou-recycler-ses-appareils-menagers-usages/

  • D’autres références que celles surlignées dans le texte :

http://interstices.info/jcms/c_45533/linformatique-cest-forcement-ecologique

http://fr.wikipedia.org/wiki/Informatique_et_d%C3%A9veloppement_durable

 

Ma voiture, mes préoccupations écologiques, mon dilemme ! 18 décembre 2010

Pour la première fois, en 15 ans de vie professionnelle, j’ai dû me résoudre à prendre une voiture pour me rendre au boulot chaque jour (ceux qui ont suivi les périples de l’obtention de mon permis de conduire à l’époque diront que c’est toujours 15 ans de gagnés pour la sécurité routière !!!) Conduire c’est pas mon truc, c’est sûr ; au volant je m’énerve, je trouve en toute mauvaise foi, que les autres conduisent comme des manches !

Bref, jusqu’ici je faisais la morale à ceux qui nous polluent chaque jour en allant bosser en voiture alors qu’à Paris l’offre de transports est quand même plutôt fournie. J’ai arpenté, plus souvent qu’à mon tours, les couloirs du métro, du tramway, du RER et des bus, à tel point que je connais presque par coeur les lignes de la RATP.

Je travaille désormais en banlieue, et c’est tout vu, je mets une demie heure en voiture versus une heure et demie en transports. Voiture donc. Pas une grosse, une petite Twingo légère et sympathique, sans prétention, ni fioritures, ni gadgets électroniques : 13 ans d’âge, pas de conduite assistée, ni fermeture centralisée, ni ouverture électrique des fenêtres, ni pot catalytique, ni même autoradio !! A ce niveau là, c’est de l’ascétisme 😉

Premier dilemme : j’avais le choix de récupérer Titine qui pollue plus que la moyenne actuelle parce qu’ancienne ou d’en acheter une neuve qui nécessite des tonnes de métaux pour être produite (soient 8,5 tonnes de CO2 d’après l’Ademe). Sachant qu’à moins de 20 000 km/an, je mettrai dans le meilleur des cas 11 ans à compenser les émissions de fabrication par la baisse des émissions quotidiennes*, j’ai donc fait un choix à la fois économique et écologique : j’ai choisi de garder Titine.

Deuxième dilemme : j’ai pris goût à la conduite et au confort de ne pas avoir à trimballer mon ordinateur, mon sac à main, mon cahier, mon agenda à bout de bras dans la rue. Du coup, je la prends parfois aussi quand je vais bosser dans Paris, … ahlalala je vous déçois, Green Marie n’est pas si vertueuse que tous les billets de ce blog le laissent penser !

Et pourtant, en plus d’être polluante, ma voiture me coûte un bras. Mon piteux bilan après 4 mois de conduite : essence = 80€/mois, 1 amende pour stationnement = 35 €, un excès de vitesse = 45€, notes de parking = 50€, ticket de parking oublié = 32 € , à venir 4 pneus neufs : 350 €… qui s’ajoutent au montant de ma carte Navigo dont j’ai encore besoin !

Donc à la veille du premier de l’an, je prends ma première bonne résolution : je sors Titine seulement pour les allers et retours au boulot, et ferai tout le reste en transports en commun …

 

Si vous vous posez la question de changer de voiture, lisez au préalable le très complet article de Terra Eco sur la question : http://www.terra-economica.info

 

Un événement éco-conçu, c’est quoi ? 11 octobre 2010

La semaine dernière, je suis allée à un salon à Grenoble pour mon boulot et j’ai bien apprécié tous les efforts en matière d’éco-conception.

> les habillages des stands étaient en carton recyclé et recyclable

> à l’entrée, on m’a remis un sac en coton bio et éthique, avec à l’intérieur

> une clé USB en bois labellisé FSC

> un crayon dont la structure est en papier recyclé roulé

> sur le buffet, les assiettes étaient en carton recyclé et les couverts en bambous

Ce qui fait plein de bons points pour les organisateurs, et pour être tout à fait complète sur ce sujet, je préciserais :

> que dans ce genre d’événement le mieux est encore d’investir dans un stand qui va durer et non construit pour un seul usage (souvent ils sont composés de plusieurs matériaux et donc non recyclable) ou alors de l’éco-concevoir pour que les matériaux utilisés soient écologiques (aujourd’hui on fait des stands en carton très solides)

> que les brochures et autres documentations soient limitées au strict minimum et imprimées sur papier recyclé et/ou labellisé FSC ou PEFC,

> que les invitations soient envoyées par mail et non par La Poste,

> que la problématique des déplacements des invités et participants soient prise en compte en choisissant un lieu facilement accessible en transport en commun,

> que l’éclairage soit basse conso, les toilettes non chimiques, etc…,

et sachez aussi, pour finir, que des organismes comme Eco-Emballages accompagnent certains événements en proposant le tri sélectif.

Voici quelques prestataires que j’ai repérés mais biensûr il y en a plein d’autres :

traiteur : http://www.ethique-et-toques.com/

fournitures écologiques : http://www.versionecologique.com, http://www.unbureausurlaterre.com, http://www.toutallantvert.com, http://a3com-etik.com/

 

Du bio dans les cantines ! 5 septembre 2010

Filed under: Alimentation,au bureau,Les bonnes pratiques — greenmarie @ 10:37
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C’était une idée proposée par Nicolas Hulot dans son pacte écologique, elle a été reprise dans le cadre du grenelle de l’environnement, c’est aujourd’hui un engagement de la France que 20% de la nourriture distribuée dans les cantines des établissements publics comme les écoles ou les hôpitaux soit d’origine biologique en 2012.

Cette démarche a plusieurs vertus :

de santé publique tout d’abord pour limiter l’ingestion de pesticides, d’OGM et préserver les nappes phréatiques des pollutions chimiques,

de pédagogie ensuite car les parents comme les enfants sont les prescripteurs d’une meilleure alimentation et d’un autre mode de vie,

– et enfin cette démarche vise à booster le secteur de l’agriculture bio française (seulement 2% des surfaces agricoles aujourd’hui et 6% prévus en 2012) en lui offrant des débouchés assurés. C’est qu’après avoir été à la pointe il y a 20 ans, l’agriculture bio française aujourd’hui à la traîne de certains pays européens. Ce qui crée un paradoxe écologique : la demande de bio est extrêmement forte en France mais nous devons importer la majorité des produits agricoles par des modes de transports polluants (à hauteur de 99% à Paris) !

Les expériences menées dans les cantines montrent que la mise en place du bio dans les cantines est d’abord un choix politique avec un travail de concertation entre les municipalités, le personnel de  cuisine, les directions d’établissements et les parents. L’adhésion préalable au projet par toutes les parties prenantes est la plus grosse difficulté rencontrée !

Certaines villes comme St Etienne finance le dispositif totalement, d’autres partiellement. Un surcoût de 0,30 euros par repas pour 30% de bio est à prévoir ; tout dépend des choix de composition des menus (absence de viande une fois par semaine, laitages bios, légumes de saison et locaux, etc…).

Si vous voulez en savoir plus ou même lancer une étude préalable, je vous renvoie vers le site dédié du WWF qui avait mené une campagne efficace sur le sujet : www.ouiaubiodansmacantine.fr

Bonne rentrée à tous !

 

Organiser un pot de départ écologique 9 avril 2010

Filed under: au bureau,Les bonnes pratiques — greenmarie @ 6:32
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Et bien voilà, Green Marie a décidé de se lancer dans le grand bain vert et quitte son travail qui ne l’était pas (vert) ! Biensûr j’ai pensé tout de suite à organiser un pot en évitant tout le gâchis habituel de l’exercice et puis je me suis piquée au jeu en me disant que c’était tout ou rien et que mes collègues m’attendaient sympathiquement mais surement au tournant de la photocopieuse !

Les basiques pour un pot de départ écologique : PAS DE PLASTIQUE !

– gobelets et assiettes en carton : ils ne sont pas recyclables après utilisation, bien que compostables mais le carton est issu d’une matière qui se régenère, le bois, ce qui n’est pas le cas du plastique à base de pétrole.

– de la nourriture saine et bio : un grand vase de pommes multicolores, des fruits séchés : pommes, ananas, mangues, papayes, banane – pas très local tout ça vous me direz …-

– des tomates cocktail/cerises bio

– des noix, des noisettes entières à concasser

– des jus de fruits bio et j’ai même trouvé du Apibulle, qui est un jus de pomme à bulles, sans alcool  et politiquement correct pour un pot au boulot donc !

Pour le fun et l’émotion, mes formidables collègues ont fait le reste, jugez plutot la nouvelle déco de mon bureau !

 

Surfez mieux, surfez slow ! 13 février 2010

On a du mal à imaginer la réalité physique et technique qui se cache derrière les échanges virtuels apportés par l’ordinateur et notamment la révolution Internet ; et pourtant avec les mails, les réseaux sociaux, les échanges de vidéos et de musique, rien qu’en 2005 la facture d’électricité liée à l’informatique avait été estimée à 5,4 milliards d’euros et à 27,3 millions le nombre de serveurs informatiques dans le monde ce qui correspond à la production annuelle de 14 centrales nucléaires… Il est vrai que le principe de paiement des abonnements à Internet en forfait ne permet pas de prendre conscience de notre consommation réelle, et cache donc l’impact énergétique et environnemental de chaque internaute.

Et pourtant, Internet ce sont des millions de machines, de serveurs, de routeurs, de câbles sous terrains et sous marins qui occupent des millions de kilomètres carrés, qui consomment de l’énergie et des métaux, qui chauffent … et qu’il faut refroidir avec des gaz toxiques comme le fréon. Tour cela a un impact environnemental fort, certains géants du secteur comme Google réfléchissent même à délocaliser leurs serveurs californiens en Finlande pour faire baisser la température !

Savez-vous qu’une simple requête sur un moteur de recherche va transiter par 5 à 10 serveurs à l’aller et la même chose au retour ? Vous l’avez compris les impacts de notre consommation d’Internet sont conséquents, c’est ainsi que Laurent Berthelot et François Rochet, spécialistes du web, avec 5 autres accolytes, ont créé le principe du Slow Surf, ou comment surfer qualitatif plutôt que quantitatif !

Sur leur site http://slowsurf.org, ils vous proposent 40 tips (bonnes pratiques) pour améliorer votre surf en efficacité et donc en limitant votre impact. Voici quelques exemples à retenir :

  • Tapez directement l’adresse url du site sur lequel vous souhaitez aller plutôt que de passer par un moteur de recherche. Astuce : référencez les sites que vous fréquentez régulièrement dans vos favoris.
  • Faites des requêtes efficaces : en soignant l’orthographe des mots que vous tapez mais aussi en améliorant la pertinence de vos recherches. Globalement plus vous mettez de mots, plus vous êtes précis, plus les réponses apportées le sont du premier coup. Par exemple, vous cherchez un resto pour emmener votre moitié fêter la saint Valentin : tapez restaurant bio Paris 15, plutôt que restaurant bio tout court (attention au parisianisme 😉 ).
  • Utilisez le bouton retour pour revenir aux résultats de votre recherche plutôt que de la relancer à chaque fois que vous consultez un des sites préconisés.
  • Ne laissez pas ouvertes sur votre ordinateur les applications dont vous ne vous servez pas .
  • Soyez légers sur la mise en copie de vos mails, n’en abusez pas, car même si les réfractaires vous disent que « la taille du bouton Envoyer est la même pour un mail envoyé à un ou dix », vous savez désormais vous que l’impact énergétique de l’est pas !

Je vous laisse découvrir les autres bonnes pratiques à adopter, et surtout prenez le temps de (bien) surfer !!

Merci à Laurent et François de m’avoir reçue. Vous pouvez aussi adhérer au mouvement sur facebook 😉

 

Les plateaux-repas se mettent au vert 25 octobre 2009

Filed under: Alimentation,au bureau — greenmarie @ 10:23
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Vous avez sûrement été choqués comme moi de voir tout ce qui est jeté dans les plateaux repas que l’on prend au bureau pour les réunions de travail notamment : couverts en métal, verres en verre, coffret d’emballage cartonné, coupelles en plastiques, fioles d’assaisonnement… et hop, à la poubelle une fois le repas terminé ! On n’aurait pas l’idée de faire ça chez soi, mais au bureau on agit souvent différemment…

J’ai sélectionné pour vous 3 prestataires de plateaux-repas écologiques, à des niveaux différents mais intéressants chacun :

  • La gamme été-automne de Déjeuner Livré propose une gamme de plateaux réalisés à partir de produits bios et éthiques. « Côté emballage, Déjeuner Livré vous aide à réduire votre empreinte écologique en utilisant des matériaux recyclables, biodégradables ou réutilisables » tels que couverts en bambou, sets de table en papier labellisé PEFC, assiettes à base d ‘amidon de maïs, sac d’emballage en toile de jutte… C’est selon moi la démarche la plus aboutie, et j’ai bien aimé les gestes verts à faire au bureau mentionnés à chaque présentation de plateaux. Côté prix, de 19,90 pour le premirr plateau à 29€ pour le plateau bio.

http://www.dejeunerlivre.fr/repas_bureau/dejeuner_equilibre.asp

  • Chez L’affiche, on annonce des « prix tout doux et des emballages naturels » avec coffrets kraft, couverts en bambou et coupelles en plastique recyclable. La gamme de 5 plateaux « natures » va de 18,50 à 23,22 €. Le plateau dit bio est à 22,27€ mais il n’y a que le boeuf qui soit bio.

http://www.laffiche.fr/nosplateaux/formules-laffiche.cfm

  • La gamme pleine nature de Room Saveur propose trois repas réalisés avec des produits bios et de saison : crevettes sautées (27,50€), émincé de saumon, kefta de poulet (23,90€). A noter que les couverts et le verre sont en option ; pas de soucis puisqu’on garde des couverts et un verre au bureau pour limiter le plastique jetable, non ?

http://www.roomsaveurs.fr/RoomSaveurs/Marques/PleineNature/PleineNature.aspx

Parlez-en aux responsables des achats ou aux assistantes chargées de commander les plateaux dans votre entreprise pour favoriser les prestataires ayant une démarche écologique ! Souvent ils prennent les mêmes par habitude et manque d’information plus que par choix. Bon appétit !

 

Recyclez vos piles et batteries 21 septembre 2009

Batribox est un programme créé en 2006 à l’initiative d’un éco-organisme chargé de la collecte et du recyclage de piles et de batteries. Les adhérents sont pour la plupart des fabricants et distributeurs (téléphonie, électroménager, informatique, jouets, photographie,…), ils financent donc la collecte et le tri des piles et batteries qu’ils commercialisent.

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Les points de collectes sont nombreux : collectivités, petites et moyennes surfaces de vente spécialisées (Franprix, Leader Price ou encore Botanic par exemple) mais aussi les entreprises. Il est d’ailleurs assez simple de faire venir Batribox jusqu’à votre entreprise, il suffit de les contacter pour se faire livrer de petites boites en carton à mettre à la disposition des collaborateurs qui pourront y déposer leurs piles et batteries usagées. Hélas aujourd’hui en France, seulement 1 pile sur 4 est recyclée, les 3 autres partent soit dans la nature soit en incinérateur.

Ce qui se recycle :  les batteries de téléphones, d’ordinateurs portables, d’appareils photos, les piles salines, alcalines, les piles bouton, …

Et pour tout savoir sur le cycle de tri et de traitement, voici une vidéo explicative : http://www.batribox.fr/#/fr/recyclage-mode-d-emploi/

Les métaux lourds sont récupérés et réutilisés dans l’industrie. Il faut savoir que les métaux sont très gourmands en énergie pour être extraits de la terre, que ce ne sont pas des matières renouvelables, et qu’ils peuvent être très polluants s’ils sont abandonnés dans la nature.

Pour en savoir plus, allez sur le site internet qui est très didactique : points de collectes, identification des appareils contenant des piles et batteries, explication du cycle de tri et de recyclage : http://www.batribox.fr/

et visionnez l’animation des Apprentis z’écolos : http://www.dailymotion.com/video/x4un1g_les-apprentis-zecolos-la-pile_news

 

Dans les coulisses du tri du papier… 8 juillet 2009

Filed under: au bureau,Les bonnes pratiques,Tri des déchets — greenmarie @ 7:41
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De notre poubelle de bureau à la livraison d’enormes balles de papiers comprimés chez le papetier (qui va le transformer en pâte à papier avant de le recycler), il y a une étape manuelle que je vous propose de découvrir.

Comme pour les emballages que nous trions, c’est la main de l’homme qui finalise le travail.Pour le papier, les hommes et les femmes qui font le tri vont séparer les feuilles des couvertures de dossier, des pochettes plastiques, etc … et trier ensuite par type de papier : blanc, journal, carton, etc… Le papier récupéré dans les entreprises est d’abord pesé à la sortie du camion, parce qu’il est facturé au poids et permet d’avoir un suivi des volumes sur la durée.

Dans mes précédents billets je vous avais parlé de deux entreprises : Elise, originaire de Nord de la France et Nouvelle Attitude en région parisienne.

  • Elise emploie des personnels handicapés sur la chaîne de tri, a plusieurs points de tri dans le Nord et aussi en région parisienne à Argenteuil et revend son papier à Véolia qui se charge de l’intermédiaire avant transformation. Les équipes commerciales sont très compétentes et à l’écoute des clients.
  • Nouvelle Attitude emploie des personnes en réinsertion et bientôt des personnes handicapées,  le siège est dans les Yvelines et l’ouverture de deux centres dans le 77 est à l’étude. J’ai une préférence pour Nouvelle Attitude qui propose d’une part un accompagnement dans la rationalisation de la consommation de papier et d’autre part s’engage à recycler le papier en France là où Elise peut vendre une partie du papier en Chine (ce qui en terme d’émissions de CO2 n’est pas la solution la plus écologique). Il est même possible de racheter le papier issu de la matière première triée et recyclée dans votre entreprise !
  • Leur point commun : la boite en carton à glisser sous le bureau qui permet de récupérer les papiers et journaux à plat et donc de réduire la place occupée et donc la fréquence de ramassage.

A ceux qui pensent que mettre en place le tri au bureau est compliqué,  je leur dis, appelez les équipes commerciales des deux associations et rencontrez-les, c’est simple ! (j’ai même des noms à vous donner 🙂 )

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http://www.nouvelle-attitude.fr/

http://www.elise.com.fr/

 

Les plantes dépolluantes pour votre intérieur 24 Mai 2009

Le rôle des plantes est de plus en plus reconnu dans leur capacité à absorber les sons (haute fréquence) mais aussi les composants volatils toxiques. Voici quelques extraits du livre que j’ai lu avec attention :

« Comprendre comment les plantes peuvent dépolluer l’air ambiant revient à étudier leur mécanisme physiologique. Comme nous elles respirent en absorbant de l’oxygène, de l’air et en rejetant du gaz carbonique (…) – beaucoup trop peu pour être toxique  ! – .Les scientifiques émettent l’hypothèse que les polluants tels que les COV sont absorbés par les organes placés souvent à la face intérieure des feuilles. Ils seraient métabolisés c’est à dire dégradés au sein de la plante. (…)

Pour optimiser au mieux cette activité métabolique, la plate a des besoins en eau et en lumière adaptés. En toute logique, une plante qui dispose d’un feuillage important et qui transpire abondamment a de fortes chances d’avoir de bonnes capacités dépolluantes. Ces sont par exemple les fougères, le lierre ou certains ficus. Sachant que chaque plante a une capacité de dégrader certains toxiques plutôt que d’autres.

Les plantes les plus dépolluantes sont :

le caoutchouc (le ficus elastica), le chrysanthème, le ficus robusta, la fougère (nephrolepsis exaltata), gerbera jamesonii, lierre (hedera helix), palmier bambou, phoenix roebelenii… et bien d’autres encore !

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Source : Les plantes qui purifient l’air de votre maison, éditions Anagramme

http://www.lherbivore.com/plantes_depolluantes.html

J’ajoute à mon billet, un lien vers le site créé par Botanic spécialement sur ce sujet : http://www.quelles-plantes-depolluantes.com/calculateur.php