Une petite carte postale pour vous chers lecteurs :
« Une pensée de New York où je passe quelques jours, temps froid mais ensoleillé, pense bien à vous en déambulant dans les rues ! à bientôt, Green Marie xxx »
Le fait est que j’ai chaussé mes yeux aiguisés pour vous dénicher quelques trouvailles à partager et que je suis restée un peu sur ma faim ! Alors biensûr ce n’est pas en quelques jours et dans une seule ville qu’on peut appréhender la prise de conscience écologique des américains mais je pensais quand même avoir de bonnes surprises. Mes copines de là bas me disent qui si, les américains surfent à fond sur la vague verte avec toute l’énergie et la créativité qu’on leur connait quand il s’agit de trouver de nouveaux leviers de business ! Et c’est vrai que concernant New York précisément, j’ai retrouvé un article du Monde datant de mai dernier qui relate la politique de transformation urbaine ambitieuse du maire Michael Bloomberg autour de son PlaNYC 2030 (127 initiatives englobant espace, énergie, eau, air et transport) dont l’objectif affiché est de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 30% d’ici à 2030 dans une ville qui comptera alors 9 millions d’habitants. L’Empire State Building montre l’exemple en changeant ses 6500 fenêtres et en rénovant ses systèmes de chauffage, aération et climatisation pour une réduction de consommation d’énergie attendue de 38% d’ici 3 ans.
- Avec mes petits yeux, voici en tout cas ce que j’ai pu constater :
– Dans les magasins, pas ou peu d’offres de vêtements en coton bio, ni équitables ; hormis la pancarte chez Levi’s que je vous poste et la mention de 15% de fibres recyclées dans le jean’s que j’ai acheté. Que ce soit chez Gap ou les fashion Abercrombie et Uniqlo, je n’ai vu que du Made in China et aucune offre « green » ; ça n’a donc pas été difficile de ne pas succomber et pourtant chez Abercrombie c’était la totale : musique à fond, parfum d’ambiance bien connu les afficionados et de beaux et jeunes gens légèrement vêtus qui dansent et vous accueillent tout sourire à l’entrée et chaque étage du magasin !!! (non, ceux là ne sont pas là pour vous vendre des vêtements mais pour faire rêver les ados !). En revanche, il y a pas mal de magasins qui vendent du vintage, offrant ainsi une seconde vie aux vêtements, l’important c’est le style…
– Concernant le tri, ce sont surtout les canettes en alu qu’ils recyclent : dans l’avion, dans les restaurants, dans le métro et dans la rue j’ai trouvé ces deux collecteurs dans le quartier administratif près du City Hall (je ne les ai pas vus ailleurs cela dit). Chez les particuliers, c’est surtout le verre qui est géré à part.
– Il m’a semblé que c’est encore le volet caritatif qui est le plus développé ; je crois que c’est assez culturel dans les pays anglo-saxons (Paul Newman et ses fameuses vinaigrettes était novateur !).
– Question nourriture j’ai eu l’occasion de manger dans un resto spécial « Gluten free » mais bizarrement n’ai pas vu de resto bio. Sur le plan « appétissant », mon green mari n’a pas été déçu : burgers et pastrami à gogo. On se retrouve facilement à manger de la viande matin, midi et soir ; sous la forme de sandwich et au breakfast dans les Dinners, mais aussi dans les pizzas et au menu de restaurants pour carnivores. Pas du tout écologique tout ça, pas terrible pour la santé et je ne parle pas du plan nutritionnel ni calorique 🙂
– mais vous me direz que prendre l’avion n’est pas écologique du tout, et bien oui, c’est pour ça que je compense carbone : 49 euros pour un aller-retour Paris-New York en classe éco : http://www.climatmundi.fr/
Bons baisers de New York et à bientôt my friends 😀
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