mon oeil sur la planète

le blog écolo et responsable qui ne se prend pas au sérieux !

Il y avait le soleil, la mer, les galets … et tout plein de déchets (2) 27 mars 2011

Filed under: Les bonnes pratiques,Tri des déchets — greenmarie @ 7:21
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Il en a fallu du courage à Green Marie ce matin pour braver le changement d’heure qui a fait lever toute la petite famille à 6h, convaincre monsieur de nous emmener au Havre après un « est-il envisageable que tu y ailles toute seule ? » bien tenté, et des petits choux dans la voiture qui avaient retrouvé la forme et donnaient de la voix !!!

Bref 2 heures plus tard nous y étions, et là comment vous dire : l’air était doux, le ciel se dégageait, le soleil commençait à nous chauffer le visage, déjà de nombreuses silhouettes penchées sur les galets et gantées de latex bleu, rose ou vert s’évertuaient à ramasser les déchets charriés par la mer. Bref, tout de suite, je me suis sentie bien heureuse d’être là, car nous étions nombreux à avoir eu la même idée et j’ai pensé au slogan d’une mutuelle bien connue : la solidarité est une force.

Ah, comme ça fait du bien de sentir que d’autres que vous se sentent concernés par la  préservation de la planète ! Et ils sont venus en famille, car dans le même état d’esprit que la Surfrider Foundation, qui avait organisé l’événement cette année encore, l’idée en plus de nettoyer les plages est aussi de faire de la pédagogie, faire prendre conscience d’à quel point la mer est prise pour une poubelle.

Je vous renvoie vers l’infographie d’Eclairage Public bien inspiré d’illustrer les quantités de déchets que l’on retrouve dans la mer. Vous verrez c’est édifiant. http://www.eclairagepublic.net/les-debris-marins-2011/

Qu’y avait-il donc dans ma musette à la fin de la matinée : des débris de plastiques de toutes les couleurs et toutes les formes, des morceaux d’emballages et surtout des tas de morceaux de féraille toute rouillée. Je voyais mes acolytes transporter des tiges entières de métal rouillé, on aurait dit des pots d’échappement.

Bref, ce fut un chouette moment, tout le monde en a profité. Merci beau-papa pour cette initiative ! Chers lecteurs à vous de jouer il n’y a pas qu’un jour dans l’année pour se mobiliser 😉

Autre billet sur le même sujet :  https://monoeilsurlaplanete.wordpress.com/2009/03/22/ce-week-end-il-y-avait-le-ciel-le-soleil-la-mer-et-les-dechets/

 

Tous à la plage avec la Surfrider Foundation 16 mars 2011

Filed under: Les bonnes pratiques,Tri des déchets — greenmarie @ 9:07
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Vous venez avec moi ?

Comme tous les ans, la surfrider foundation organise des séances de ramassage de déchets sur les plages. Le principe n’est pas de se substituer aux services de la voirie des villes côtières mais de faire de la sensibilisation. A destination des enfants dans le cadre de sorties scolaires mais aussi auprès des adultes. Je peux vous dire que quand on voit les choses invraisemblables que l’on ramasse on prend conscience d’à quel point la mer et les océans sont pris pour des poubelles … mais aussi que notre planète est toute petite, car ce que l’on ramasse a le plus souvent parcouru des milliers de kilomètres pour s’échouer sur nos plages, c’est pas compliqué, le plus souvent c’est écrit dessus. Et encore quand on a la chance de les ramasser c’est que les déchets n’ont pas coulé ni été mangés par des poissons ou des oiseaux qui ne s’en remettront pas.

Allez prendre l’air au bord de la mer et donnez deux heures de votre temps, je vous promets qu’on est fiers de se sentir utiles après !

 

> Un site dédié : www.initiativesoceanes.org permet de prendre connaissance des différentes opérations déjà enregistrées et géolocalisées pour faciliter leur visibilité.

 

> Mes autres billets sur le même sujet :

https://monoeilsurlaplanete.wordpress.com/2009/03/22/ce-week-end-il-y-avait-le-ciel-le-soleil-la-mer-et-les-dechets/

https://monoeilsurlaplanete.wordpress.com/2009/02/01/mon-beau-frere-et-la-surfrider-foundation/

 

J’ai regardé pour vous l’émission Capital Terre, opus n°2 17 février 2011

Filed under: à l'étranger — greenmarie @ 10:44
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Hier soir j’ai pris mon cahier et mon stylo, et poussé mes fistons au lit pour voir à la télé le nouvel opus de l’émission Capital Terre dont le premier numéro m’avait pas mal bluffée l’année dernière. Pour tout vous dire, là un peu moins parce que je n’étais pas toujours sûre d’être dans une émission d’information ou de téléréalité dont Guy Lagache serait le héros (ah Guy au fond de la mine d’étain, en sueur dans la jungle, dans une exploitation agricole en Chine, en combinaison dans une déchèterie, poussant un caddy au supermarché,…).

Passés ce parti-pris de sexysation du sujet écologique et la bêtise du titre : Comment consommer sans piller la planète ? (consommer – trop- c’est piller la planète de toutes façons mais chez M6 on n’a peut-être pas envie de  fâcher les annonceurs qui investissent leurs écrans de publicité en prônant la décroissance 😉 ), j’ai suivi avec attention les aventures de Tintin Guy autour du monde remontant la filière de fabrication des objets de notre quotidien.

C’est là, je trouve, la grande force de cette émission que d’expliquer et montrer clairement toutes ces étapes invisibles pour nos yeux d’occidentaux : de la matière première à la mise en rayon. Et biensûr c’est édifiant :

> le cheminement de la culture des balles de coton recueillies à la main dans les pays du sud, nécessitant pas moins de 11000 litres d’eau pour récolter un kilo, asséchant au passage les cours d’eau et même les mers comme celle d’Aral, qui passent ensuite par l’étape de teinture à base de produits toxiques déversés dans la nature avant d’être cousus par des ouvriers mal payés … l’explosion de la demande de coton est telle qu’elle a été multipliée par 3 ces 50 dernières années et ça ne va pas s’arranger à l’avenir.

> l’extraction des métaux précieux indispensables à la fabrication de  nos téléphones portables notamment, des métaux qui sont une ressource non renouvelable (la masse d’étain disponible dans les sous sols est estimée à disparaitre d’ici 20 ans) et qui génère des conflits armés en République démocratique du Congo notamment. Et pourtant nous jetons nos téléphones avant même qu’ils ne soient en panne, poussés par des technologies et des design toujours plus innovants.

> l’utilisation intensive de la matière plastique dans tous les objets et modes de consommation du quotidien, dans une logique jetable qui a un coût très lourd pour l’environnement : le pétrole est une matière non renouvelable et surtout 10% des plastiques produits sont laissés dans la nature et finissent dans la mer où ils s’accumulent au fond puis se morcellent et se fragmentent. La concentration de plastique dans l’eau est de plus en plus importante et elle se retrouve même dans la chaine alimentaire . Des mers de plastique ont été identifiées à 5 endroits dans les océans du globe, rien qu’en Méditerranée le nombre de fragments est estimé à 250 milliards.

Ces démonstrations ont une vraie valeur pédagogique car la frénésie de consommation qui caractérise notre époque est déconnectée de toute réalité physique, de la conscience que notre planète est finie et que ce que nous surexploitons ne reviendra pas. Consommons moins, consommons mieux.

Voir aussi mon billet sur le premier numéro de l’émission.

 

Carte postale de mes vacances 9 août 2010

Filed under: C'est dit,mes états d'âme !,Tri des déchets — greenmarie @ 8:23
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Sachez-le, même les pieds dans l’eau, Green Marie est au taquet pour traquer les pratiques écologiques de ses congénères ! Et il faut bien remarquer que des efforts sont faits pour informer les citadins en short et tongs des conséquences de la pollution de la mer notamment. Que ce soit à l’Océanopolis de Brest, au Grand Aquarium de St Malo ou sur les plages, j’ai trouvé des panneaux explicatifs ou des mises en situation de déchets avec la mention du nombre d’années nécessaires à leur dégradation dans la mer … brrrr ça fait froid dans le dos. Si on pouvait soulever la mer comme un tapis, on serait choqués de tous les déchets (et bateaux rouillés !) qu’on trouverait au fond. 

Ce sont les plages qu’on nettoie toujours en priorité pour préserver le tourisme et les vacanciers, mais les fonds marins n’intéressent pas grand monde ; si les mouettes et les poissons avaient un pouvoir d’achat je serais rassurée pour la propreté de la grande bleue 😉

Allez, bonnes vacances à tous, reposez-vous bien et on se retrouve avec plaisir à la rentrée !


 

L’imposture de Claude Allègre 3 mars 2010

Filed under: C'est dit — greenmarie @ 8:01
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Une fois n’est pas coutume, je vais relayer une polémique car je suis extrèmement agacée par Claude Allègre qui ne trouve rien de mieux pour faire parler de lui que de jouer avec le feu en proférant des contre-vérités. Le GIEC regroupe 95% des plus grands spécialistes mondiaux du climat ; et de nos jours on entend plus parler des climato-sceptiques que des travaux du Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’évolution du Climat.
Je ne prétends pas être une experte sur le sujet donc je vous donne à lire la réponse parue le 2 mars dans le Monde de Jean-Louis Feloux, ancien responsable des programmes d’observation de la Terre du CNES et ancien directeur des recherches océaniques de l’Ifremerdu, qui réfute de façon argumentée les assertions d’Allègre.
« Première assertion mensongère : « Imposture que d’affirmer qu’on peut prévoir, qu’on sait prévoir le climat qu’il fera dans un siècle. (…)On sait, au contraire, que la météo est imprévisible à plus de quatre jours, et parfois moins. » Elève Allègre, vous êtes recalé ! Vous confondez (mais vous le faites exprès, je n’en doute pas) la prévision météorologique et la projection climatique. Un médecin serait imprudent de prévoir votre disparition à court terme. Mais il lui est facile d’affirmer que dans un siècle vous ne serez plus des nôtres (moi non plus, d’ailleurs). De même, la prévision déterministe du temps météorologique trouve ses limites dans une fourchette de 4 à 15 jours, selon la latitude. Mais on peut prédire la prochaine glaciation, rythmée par les oscillations de l’orbite terrestre sous l’influence des autres astres du système solaire. Et on peut projeter la température moyenne au cours du siècle à venir, en extrapolant le bilan radiatif de la Terre sous l’influence d’un effet de serre accru – phénomène que les physiciens du siècle dernier comprenaient déjà mieux que vous ne faites mine de le faire – et en fonction de scénarios de comportement de nos sociétés, hélas trop optimistes (et vous aurez à répondre de votre minuscule rôle dans la fuite en avant que vous encouragez).

Deuxième mensonge : « affirmer que le changement climatique que l’on observe – sans savoir dans quel sens, finalement, il aura lieu – serait dû à un facteur unique : les teneurs en gaz carbonique de l’atmosphère ». Mensonge renforcé d’autres assertions non moins fielleuses :« incapacité (congénitale ?) des climatologues à maîtriser certaines méthodes statistiques »,« observations accréditant l’idée que le Soleil joue un rôle majeur ». Les climatologues parlent des gaz à effet de serre, dont le dioxyde de carbone n’est que le plus important, mais n’ignorent ni le méthane, ni les oxydes d’azote, ni les CFC, et quelques autres, ni surtout la vapeur d’eau, dont le rôle d’amplification de l’effet de serre additionnel est fondamental. Mais ils soulignent que le long temps de résidence dans l’atmosphère du dioxyde de carbone, de l’ordre du siècle, en fait le problème numéro un. Ce que Claude Allègre feint d’ignorer.

Quant au changement climatique observé, il est « sans équivoque ». N’en déplaise à Claude Allègre, il n’y a pas de satellite climato-sceptique (non plus d’ailleurs que les autres systèmes d’observation). Au demeurant, les satellites, les flotteurs et les mouillages océaniques, les systèmes de mesure au sol, en avion ou en ballon, n’ont pas d’opinion : ils se bornent à observer et mesurer plus de vingt variables climatiques essentielles. Et ce qu’ils imagent et mesurent est « sans équivoque » : le niveau de l’océan s’élève d’un peu plus de 3 mm par an, à un rythme double de celui du XXe siècle ; les glaces de mer arctiques se réduisent en été comme peau de chagrin : plus de 5 millions de km2 disparus en trente ans ; le Groenland fond bien plus vite que prévu ; la déforestation ne ralentit pas, et elle compte pour 15 % des 10 milliards de tonnes de carbone déversés chaque année dans l’atmosphère, qui s’enrichit chaque année de 3 parties par million de CO2 ; le contenu thermique de l’océan augmente ; l’océan renferme un réchauffement global retardé qui viendra inexorablement s’ajouter à celui déjà enregistré ; l’acidité des océans s’accroît elle aussi, par suite de la dissolution du gaz carbonique en excédent dans l’atmosphère, au grand dam des organismes marins qui n’ont rien connu de tel au cours des derniers 25 millions d’années au moins.

(…)

Troisième mensonge : aucun climatologue ne prétend que le changement climatique serait le seul problème auquel l’humanité aurait à faire face. Les défis cumulés et interconnectés de l’énergie, de l’eau, de l’alimentation, de la démographie, sans parler des maladies émergentes ou de la prolifération nucléaire, sont bien réels, et le problème climatique ne fait qu’aggraver les conditions de leur solution, notamment pour les plus pauvres dont Claude Allègre prétend se faire le héraut. (…)

pour lire l’article en entier :

http://www.lemonde.fr/opinions/article/2010/03/01/claude-allegre-en-finir-avec-l-imposture-par-jean-louis-fellous_1312676_3232.html

 

Les grands restaurants s’engagent pour les espèces de poissons menacées d’extinction 24 janvier 2010

Filed under: Alimentation,mes états d'âme ! — greenmarie @ 9:14
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Lors du dernier congrès des Relais & Châteaux, le chef  breton Olivier Roellinger, tout juste élu vice-président, a convaincu 60 % des 475 établissements de la chaîne présente dans 57 pays de signer un texte qui énonce les engagements à prendre pour préserver les espèces poissons en voie d’extinction et notamment l’arrêt immédiat du thon rouge au 1er janvier 2010 sur les cartes de ces restaurants parmi les meilleurs du Monde (et les chefs récalcitrants seront montrés du doigt !)

Comme c’est encore lui qui en parle le mieux, je ne vais faire que reprendre ses paroles :

« C’est un cri d’alarme ! Arrêtez les commandes de thon rouge d’Atlantique et de Méditerranée ! En 20 ans, 80% des ressources en thon ont disparu ! Aujourd’hui, il y a 50.000 sushi bars dans le monde… Il faut aussi savoir que les thons sont nourris avec de la farine de poissons. Pour faire 1 kg de thon, il faut 15 kg de poissons sauvages pêchés par des bateaux minotiers qui ramassent tout. Cela ne peut pas continuer ! », dit Olivier Roellinger.

Quand on sait qu’en Europe, la moitié des produits de la mer est consommée dans les restaurants, le pouvoir d’entraînement des cuisiniers est donc déterminant.

« Le thon rouge, c’est le sommet de l’iceberg. 20 000 sushis bars ouvrent chaque année dans le monde. C’est à pleurer. Mais on surconsomme d’autres espèces comme la sole ou le turbot. Des cuisiniers commandent du poisson à leurs mareyeurs sans connaître l’état des stocks, sans savoir qu’il y a des saisons pour pêcher et des tailles minimales à respecter. La mer est le plus grand garde-manger de l’humanité mais ses ressources ne sont pas inépuisables. Il faut donc être en phase avec l’océan. »

source : le monde du 1/1/2010

Mon seul commentaire : je ne sais combien représentent en tonnes de poissons ces changements de cartes des grands restaurants mais quand je vois autour de moi le nombre de personnes qui mangent des sushis parfois plusieurs fois dans une même semaine, je me dis que ça ne va pas suffire … le message n’a pas l’air de passer auprès du grand public sur le fait que les océans se vident à une vitesse vertigineuse et quand, à mon niveau, j’explique pourquoi je ne mange plus de sushis on me répond d’un air dédaigneux « ah oui, tu en es là … »

Le thon en chiffre*

- Le thon rouge peut mesurer jusqu’à 3 mètres et peser 700 kilos. Mais il est capturé jeune, et souvent engraissé dans des cages.
- En 2008, les Français ont mangé 22,4 kilos de poisson en moyenne dont 3,4 kilos de thon, pour la plupart du thon blanc en conserve.
- 90% du thon rouge finit dans les assiettes japonaises. Les plus beaux spécimens s’arrachent à prix d’or, jusqu’à 150 000 euros, au marché de Tokyo.
- En France, 200 navires qui emploient un millier de marins sont habilités à pêcher le thon rouge. Mais les 28 thoniers basés dans le Golfe du Lion réalisent en fait l’essentiel des prises : 3 017 tonnes sur un quota français fixé à 3 591 en 2009.
- Le thon rouge n’est pas la seule espèce victime de surpêche. Selon la FAO, 19% des stocks mondiaux sont surexploités et 8% sont même épuisés.

* chiffres Terra Eco

 

Quand la pêche touche le fond 1 octobre 2009

Filed under: Alimentation,C'est dit — greenmarie @ 10:21
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Il y a un entêtement, un « jusque-boutisme », une recherche à tout prix du profit, un égoïsme enfin chez certains êtres humains qui me sidèrent. Devant la raréfaction des espèces de poissons de surface et même leur épuisement annoncé d’ici 2050, l’industrie de la pêche pense avoir trouvé une parade en pêchant plus en profondeur. Et comme tous les moyens sont bons (après tout y’a qu’à se servir dans la mer c’est gratuit, et tant pis si on fout tout en l’air pour des centaines d’années ce qui a mis d’autres centaines d’années à se créer dans les profondeurs).

Regardez cette vidéo qui vous montre très bien comment les chalutiers de fond raclent les fonds marins en arrachant tout sur leur passage pour pouvoir attrapper tout ce qui bouge, c’est consternant (c’est comme ci pour cueillir des pommes, vous preniez un bulldozer qui arrache tous les pommiers…) :

http://www.dailymotion.com/video/xakjv5_les-degats-de-la-peche-de-grand-fon_news

Image 1

Que faire ?

D’abord être vigilant sur le poisson que l’on mange : manger (raisonnablement) des espèces variées de poissons, de préférence celles qui ne sont pas en voie d’épuisement (munissez vous du petit Guide du WWF), choisir du poisson labellisé MSC  (Findus en propose) qui est géré durablement, ne pas manger de poissons des profondeurs comme le flétan, l’empereur, le hoki.

Ei si vous voulez en faire plus, participez à la tournée de Océans de Greenpeace qui a démarré ces jours ci et tournera dans toute la France pendant 15 jours (Paris, le 30 septembre et le 1er octobre : Place de la Bastille, 17h-20h30 ; Rennes, le 3 octobre : Place Hoche, 17h-22h ; Nantes, le 4 octobre : Quai des Antilles, 17h-22h
Nantes, le 5 octobre : Parvis des Nefs, 17h-22h ; Poitiers, le 7 octobre : Place Charles de Gaulle, 17h-22h ; Bordeaux, le 9 octobre : Place de la Victoire, 17h-22h
Toulouse, le 10 et le 11 octobre : lieu à confirmer, Pau, le 12 et le 13 octobre : lieu à confirmer)

Pour télécharger le guide consommateur du WWF : http://www.pourunepechedurable.fr/GUIDE_POISSON.pdf et pour connaître les espèces menacées ou non, je vous conseille le site qui est très didactique  : www.pourunepechedurable.fr

pour soutenir la campagne de Greenpeace : http://oceans.greenpeace.fr/sos-grands-fonds-greenpeace-lance-une-tournee-europeenne

 

L’usine marémotrice de la Rance 5 juillet 2009

Filed under: culturel — greenmarie @ 10:26
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Et voici une première idée de destination de vacances pour les retardataires qui n’auraient pas encore booké leur location et autres billets de trains : la région de St Malo, et la bien nommée Côte d’Emeraude (baptisée ainsi à cause de la couleur de la mer …). En plus de l’incroyable ville aux remparts, faîtes un détour par le barrage de la Rance qui est le premier site industriel visité en France !

Image 1 « L’usine marémotrice de la Rance est la principale source d’électricité de la Bretagne (elle couvre 45% des besoins en électricité de la région) et contribue ainsi à réduire le déficit énergétique de celle-ci. Une écluse dans la partie ouest du barrage permet le passage de 18 000 bateaux par an entre la Manche et la Rance.

L’usine marémotrice de la Rance est l’un des sites industriels les plus impressionnants au monde, c’est la raison pour laquelle ce barrage utilisant la force des marées pour fabriquer de l’électricité attire chaque année à lui plus de 200 000 visiteurs. 390 m de long, 33 m de large, 24 turbines, 6 vannes… L’usine marémotrice de la Rance est un aménagement aussi imposant qu’insoupçonné. Implanté à l’embouchure de l’estuaire, où l’amplitude des marées peut atteindre 13,50 m, cet étrange navire ancré par 30 m de fond permet d’alimenter 223 000 habitants en électricité, soit l’équivalent d’une ville comme Rennes.

Inaugurée par le général De Gaulle le 26 novembre 1966, l’usine marémotrice est toujours la seule au monde à produire de l’électricité en quantité industrielle à partir de la force des marées. Le tout sans aucune émission de gaz à effet de serre. Fermée au public depuis la mise en place du plan Vigipirate en 2000, l’usine se visite par le biais de l’Espace découverte, situé près de l’écluse. »

Si vous passez par la barrage qui relie Saint Malo à Dinard notamment, soyez vigilant aux horaires car une petite partie de la route, une écluse en fait,  se lève toutes les heures à heure fixe et arrête la circulation ! Cela dit c’est une belle occasion de regarder le magnifique paysage de cet estuaire.

Source : Ouest France

 

Findus, pour une pêche durable 8 juin 2009

Filed under: Alimentation,Marques responsables — greenmarie @ 9:00
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Quand  j’ai aperçu la campagne Findus sur un abribus hier, je me suis dit « ils ne sont pas gonflés ! Je vais faire un billet assassin sur mon blog ! »  J’ai cru à une campagne de provocation… et voilà qu’en faisant mon petit tour sur mes sites préférés je vois que l’excellent Mes Courses pour la Planète a déjà pris les devants pour expliquer la démarche durable engagée par Findus qui labellise MSC la plupart de ses poissons. Moi qui n’en achetais plus, je vais me laisser tenter par des Croustibat pour mes petits choux …

Voici l’article :

Findus met les pieds dans le plat (de poisson)« Pour une marque de produits surgelés qui fait une bonne partie de son chiffre d’affaires sur le poisson, l’approche est assez gonflée : affirmant assez directement que « si rien n’est fait, les ressources marines sont purement et simplement vouées à disparaître » , Findus a imaginé, pour sa nouvelle campagne d’affichage sur cette vérité qui dérange, un futur sans poisson. Résultat : un visuel de pêcheur qui ne peut plus jeter son filet que sur… une vache !

En plein Grenelle de la Mer, cette campagne est une façon pour l’entreprise de contribuer à la prise de conscience et de réaffirmer son engagement pour le respect des ressources marines, avec un approvisionnement en produits de la mer 100% responsables.

Car depuis que Nestlé a revendu la marque, en 2000, cette dernière a résolument réorienté sa stratégie vers la pêche durable. Depuis six ans, les décisions d’approvisionnement sont périodiquement réévaluées et ajustées par un comité de pilotage auquel participent scientifiques et ONG. En 2002, Findus prend la décision de ne plus recourir aux espèces à haut risque environnemental. En 2006, elle s’impose un moratoire sur l’achat du cabillaud de Mer du Nord, avant de reprendre ses approvisionnements deux ans et demi plus tard, suite à l’amélioration des stocks. En 2007, Findus lance dix produits labellisés (soit un tiers de la gamme) et multiplie par sept les ventes de produits MSC en France. Et depuis janvier 2008, les emballages Findus vont au-delà de la réglementation sur l’étiquetage et affichent désormais l’espèce et la zone de capture ou d’élevage, ainsi que l’état des stocks dans la zone en question. Au quotidien, cet engagement est formalisé dans une charte en 10 principes pour le Respect des Ressources Marines, en tête desquels figurent la promotion d’une pêche durable et un engagement proactif à utiliser des espèces certifiées par des organismes indépendants. Concrètement, Findus commercialise aujourd’hui la très grande majorité des volumes de poissons éco-labellisés MSC, notamment grâce à son produit leader du rayon surgelé, Croustibat (à base de colin éco-certifié MSC).  »

 

Ces considérations sont cependant à modérer du fait d’une part que le poisson congelé génère beaucoup d’emballages et d’énergie pour conserver la chaine du froid et d’autre part que les filets ou batonnets de poissons entrainent beaucoup de gachis de la matière première. Voici un article très précis sur un site spécialisé  : http://aquaculture-aquablog.blogspot.com/2009/04/quels-poissons-manger-pour-une-peche.html

 

Et si vous voulez savoir quels poissons sont en voie de disparition avant de faire vos courses ou d’aller au resto, rendez-vous sur ce site du WWF qui vous permet de télécharger votre conso-guide : http://www.pourunepechedurable.fr/

 

source : mescoursespourlaplanete 

http://www.mescoursespourlaplanete.com/Actualites/Findus_met_les_pieds_dans_le_plat__de_poisson__556.html

 

Ce week-end, il y avait le ciel, le soleil, la mer et … les déchets ! 22 mars 2009

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Si je vous dis que je suis allée à la mer ce week end, mais qu’au lieu de la contempler tranquillement, j’ai passé le plus clair de mon temps recourbée à scruter les déchets affleurant sur le galets …et je peux vous dire que je n’ai pas chômé !


Ca fait un mois que je me prépare à cette nouvelle expérience. Quand mon beau père m’a proposé de l’accompagner, j’ai tout de suite dit oui et puis j’ai organisé la vie familiale autour de cette sortie ! Une journée de congé posée, la petite famille prend la route vendredi à 11h du matin, à 14h je rejoins l’équipe de la Surfrider Foundation , je constate que ce sont les scolaires qui officient ce jour là avant de laisser la place aux adultes volontaires les samedi et dimanche suivant, j’enfile les gants en plastique, j’attrape un grand sac vide et nous voilà partis mon beau-père et moi à la recherche des indésirables sous un soleil éclatant… pendant ce temps là mon petit mari promène les enfants sur le remblais. 

 

D’abord j’ai démarré timidement par ramasser les innombrables mégots de cigarettes le long de la promenade et je me suis félicitée d’avoir arrêté de fumer. On pense à des trucs très terre à terre pendant qu’on nettoie les plages !  Du genre : mais pourquoi il y a autant de bouchons en plastique ? Mais comment ce rouleau de peinture est arrivé jusque là ? Ca ne les gêne pas tous ces gens d’être allongés sur la plage parmi toutes ces ordures ?

 

On a ramassé des morceaux de filet de pêche, des morceaux de plastiques durs et souples, des cartouches de chasse, du polystyrène et un nombre incalculable de bouchons en plastique. Pendant les deux heures de « pêche » (si j’ose dire …) je me suis demandé comment tous ces bouchons multicolores étaient arrivés jusque là et je n’ai trouvé la réponse qu’à la fin de la journée : c’est parce qu’ils flottent et qu’ils ont été déposés là avec la marée.  Imaginez dès lors tous les déchets qui ne flottent pas et qui ont coulé …pauvre mer, si on pouvait lever son manteau, ce ne serait pas beau à voir   😦

 

En tout les cas, retenez cette idée pour l’année prochaine, la Surfrider Foundation organise ces sorties tous les ans et je peux vous dire la grande satisfaction que, paradoxalement,  l’on éprouve  quand on pèse son sac à la fin ! 10 kilos à nous deux … 

et dire que la mairie nettoie déjà toutes les semaines … allez on ne se décourage pas, c’est toujours ça que les poissons ne mangeront pas !

http://www.surfrider.eu/SiteFR/


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