mon oeil sur la planète

le blog écolo et responsable qui ne se prend pas au sérieux !

Voilà, c’est fini … 13 janvier 2012

Filed under: mes états d'âme ! — greenmarie @ 10:03

Je me suis beaucoup amusée depuis 3 ans à expliquer et décrypter pour vous les bonnes pratiques écologiques et responsables. Vous m’avez fait le grand plaisir d’être de plus en plus nombreux à me lire, jusqu’à 4300 visites par mois. C’était très galvanisant et stimulant mais comme je n’ai pas envie de décevoir en postant de moins en moins de billets ni de me répéter, je préfère arrêter ce blog. Mais il peut rester vivant ! Les bons conseils sont pour leur majorité toujours d’actualité ! Vous pourrez trouver des réponses à vos questions en allant dans le moteur de recherche. Et m’écrire aussi si vous le souhaitez.

Bonne continuation dans le développement de votre green attitude !

 

Les 5 choses à savoir sur le recyclage 25 novembre 2011

Et voilà un nouvel opus des 5 choses à savoir pour vous conforter dans l’utilité de trier (oui, oui, il y en a encore qui se demandent si ça sert vraiment à quelque chose ! )

  • Aujourd’hui plus de 63% des déchets ménagés sont recyclés, l’objectif fixé à Eco-Emballages par le Grenelle de l’environnement est d’arriver à 75%. Les performances varient par matériau : Acier : 111 %, Aluminium : 32 %, Papier-carton : 54 %, Plastique : 21 %, Verre : 80 %.
  • La double flèche verte que vous trouvez un peu partout maintenant sur les emballages ne signifie pas recyclable mais que l’entreprise cotise auprès d’Eco-Emballages pour participer à l’effort de collecte et de recyclage.
  • Le verre et les métaux (boîtes de conserve, canettes et aérosols en aluminium) sont recyclables à l’infini.
  • Le papier se recycle jusqu’à 7 fois, après la fibre du papier est trop cassée mais en dernier cycle elle se transforme en boite à chaussures, boites d’oeufs ou puzzles.
  • Plus d’un million de tonnes d’emballages en plastique sont mises sur le marché chaque année et seules 230 000 tonnes ont été recyclées en 2010. 

Je complète avec les informations données par l’organisme Eco-Emballages sur leur site que je trouve très bien fait :

> Recycler c’est avant tout préserver des ressources naturelles non renouvelables et parfois produites et acheminées depuis l’autre bout du monde. Par exemple, si on recycle une tonne de canettes d’aluminium, on évite l’extraction de deux tonnes de bauxite.

> Recycler c’est aussi économiser de l’énergie. Ainsi refondre des cannettes d’aluminium nécessite 95% d’énergie en moins que d’extraire ce métal à partir de minerai en première production. Quand on recycle une tonne de plastique, on économise 650 kg de pétrole brut.

> Le recyclage limite également les émissions de gaz à effet de serre, donc le réchauffement climatique. En 2009, grâce au recyclage de près de 3 millions de tonnes de déchets ménagers, nous avons évité l’émission de 1,87 millions de tonnes d’équivalent CO2. Cela représente l’équivalent de 800 000 voitures en moins sur les routes.

http://www.ecoemballages.fr/

 

Détournement d’objets 23 novembre 2011

Filed under: C malin ! — greenmarie @ 6:53

Chez Green Marie, on n’aime pas le gâchis. Rien ne se perd !

Les miettes de pain sont pour les oiseaux, le pain sec pour les canards, la couenne du jambon et les restes de la veille pour les chats du voisin, les épluchures pour les petits vers du compost ! Chez nous c’est 30 millions d’amis, Mabrouk serait fier de nous 😉

C’est pareil pour les canettes qui servent de chamboule-tout pour l’anniversaire des enfants avant recyclage, le brouillon du bureau pour les dessins, les boites de chaussures accueillent les petites voitures, les oeufs jaunes en plastique des Kinder servent de boite à chewing-gum dans le sac à main, les tomettes en trop sont devenues des dessous de plat, comme les enveloppes une fois retournées qui font des listes de courses.

La limite de l’exercice c’est quand même un certain sens de l’esthétisme, on n’est pas adeptes des cendriers en coquille Saint-Jacques ou en pots de yaourts ni des lampes en bouteille Teisseire (souvenez-vous des horreurs qu’on nous faisait faire au collège 😉 ) !!!!

Et vous, vous détournez des objets du quotidien pour leur donner une seconde vie ?

 

La marque Somewhere recycle vos pulls 27 octobre 2011

Filed under: C malin !,Marques responsables,Tri des déchets — greenmarie @ 8:44
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 Vu en passant devant la vitrine du la chaine de magasin Somewhere (filiale de La Redoute) : la marque propose à ses clients de venir déposer leurs vieux pulls pour recycler la laine, laquelle servira à réaliser la prochaine collection.

Et puisque les clients apportent la matière première, très logiquement un bon d’achat de 10€ est offert sur la collection des pulls et gilets.

Pas bête car si la laine est une matière naturelle au départ, son nettoyage et sa teinture nécessitent beaucoup d’eau et de produits chimiques.

message en passant : Si cette opération avait eu lieu il y a 10 ans quand j’ai connu mon Green Mari, j’aurais été riche 😉

 

Le degré zéro de la publicité 25 octobre 2011

Filed under: Alimentation,C'est dit,Politiquement (in)correct — greenmarie @ 4:39
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 Je suis tombée sur cette publicité la semaine dernière dans le métro parisien ; je me suis arrêtée pour la prendre en photo, bon, j’étais pas hyper à l’aise de prendre en photo des fesses (même fausses), mes voisins de couloir me regardaient d’un air bizarre 😉

Je me suis dit plusieurs choses -faut dire que j’avais trois quart d’heure de trajet à occuper – :
> mais où va donc se nicher le racolage ! si même les magasins Bio s’y mettent, on n’a pas fini d’exploiter le potentiel des parties les plus charnues de notre anatomie (ou celles des fruits en l’occurence ) !
> c’est vraiment le degré zéro de la publicité. Aucun rapport entre le concept créatif et la marque, on se demande bien ce que ça peut lui apporter, de la notoriété ? Et en même temps, c’est aussi le signe que le marché du bio se banalise, est entré dans notre paysage comme un élément du quotidien puisque qu’on en tire des pubs aussi nulles que bien d’autres.
> C’est une idée créative qui a déjà été utilisée au moins 2000 fois, si ça, c’est pas du recyclage je ne m’y connais !

Bref on pense que le bio est cher, mais cette pub ne vaut pas un clou !

Green Marie, ex-publicitaire 😉

 

 

Les 5 choses à savoir sur … le bio 11 octobre 2011

Vous avez plébiscité la nouvelle rubrique sur « les 10 réflexes à adopter », voici « les 5 choses à savoir sur… » !

1 – Bio ne veut pas forcément dire écologique ! Ce sont deux notions qui se recoupent mais ne s’équivalent pas : la culture ou la fabrication d’un produit bio est indéniablement plus respectueuse de l’environnement (moins ou pas de pesticides, pas d’OGM, pas de résidus dans la nature, etc) mais le bilan carbone d’un produit bio peut être plus élevé qu’un conventionel surtout s’il est importé d’un pays lointain. Le tiercé gagnant : bio, local et de saison !

2 – Les produits frais bio ont plus de goût, d’antioxydants, de polyphénols, d’omégas 3, de zinc, de fer et moins (voire pas) de pesticides… mais pas de valeur nutritionnelle supérieure à la culture conventionnelle. Consommer bio c’est meilleur pour la santé et surtout pour l’environnement !

3- La définition du bio est différente selon le type de produit concerné :
> dans les cosmétiques, c’est l’absence de perturbateurs endocriniens, une majorité d’ingrédients d’origine naturelle, des ingrédients issus de l’agriculture biologique. Regardez bien les étiquettes et surtout les labels comme EcoCert car tous les produits cosmétiques bios ne s’équivalent pas.
> pour la viande ou le lait, c’est l’absence d’antibiotique et d’hormones et le respect des conditions de vie des animaux.
> pour les fruits et légumes, c’est l’absence de pesticides et d’OGM
> pour le coton, c’est l’absence de pesticides, etc…
Traquez les labels bio ou AB, ils sont fiables et correspondent à des cahiers des charges drastiques.

4 – L’agriculture biologique française est très en retard par rapport à ses voisins européens, elle pointe au 20ème rang. Moins de 3% de surfaces sont destinées au bio mais les conversions des agriculteurs sont exponentielles (près de 20 000 exploitations en 2010 , c’est 50% de plus qu’en 2008). Du coup on importe entre 40% et 60% des produits bios (surtout fruits et légumes).

5- On peut trouver des produits bios partout désormais, les références dans les grandes surfaces se sont multipliées et deviennent des arguments pour les enseignes ; par ailleurs cet engouement qui génère une croissance annuelle de 10% (même si les achats des français en bio ne représentent encore que 1,5% de leurs dépenses), permet de soutenir la filière et à terme de faire baisser les prix. On trouve aussi du bio à pas cher désormais.

Ca y est, vous maîtrisez vos basiques sur le bio ? Alors, à vous de jouer ! Consommer bio est un acte engagé autant que salutaire pour vous et notre environnement …

  • Mes billets sur le même sujet (et tous les billets en cliquant sur Bio dans les mots-clés à droite)

https://monoeilsurlaplanete.wordpress.com/2009/09/03/les-produits-bios-sont-ils-meilleurs-pour-la-sante/
https://monoeilsurlaplanete.wordpress.com/2009/06/01/la-france-tres-tres-en-retard-sur-le-bio/

 

Le renouveau des zoos 25 septembre 2011

Filed under: culturel — greenmarie @ 11:42
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 Aujourd’hui, les zoos modernes et réglementaires sont devenus des Centres de conservation et de reproduction des espèces animales menacées ; avec le braconnage, la déforestation qui détruit les habitats naturels, l’avancée de l’homme sur les terres sauvages, la disparition des espèces animales et végétales est accélérée de façon très préoccupante. Songez qu’il ne resterait que 1600 pandas dans le monde et 3500 tigres (ils étaient 40 000 en 1900, 1800 en 1972), ces chiffres montrent la fragilité de certaines espèces.

Là où il y a encore 20 ans, les zoos pouvaient sembler des mouroirs pour animaux exhibés au public en quête d’exotisme, leur rôle aujourd’hui s’apparente plus à une contribution au rattrapage de ce que l’homme détruit d’une autre main.

Ils se sont investis désormais d’une triple mission :

  • – La préservation des espèces : par la reproduction au sein du zoo qui permet par la suite une réintégration en milieu naturel et/ou la participation à un programme d’échanges gratuits entre zoos dans le cadre de l’EAZA ; dès lors les animaux ne sont plus capturés dans la nature ou vendus mais échangés gratuitement.
  • – L’éducation du public au respect et à la préservation de la nature.
  • – Le bien-être physique et psychique des animaux en captivité. Plus de cages mais des enclos naturels reconstituant leur milieu naturel (pour les primates, les rivières remplacent les barrières) ; des jeux y compris avec la nourriture pour stimuler leurs instincts de quête de nourriture (des poissons entiers au centre d’un grand glaçon pour les ours polaires,etc). Cependant, même avec toute l’attention nécessaire, le problème des animaux captifs reste le manque de place et l’ennui. Si certaines espèces assez joueuses et vivant en collectivité s’en accommodent, d’autres comme les félins, les éléphants, ou les ours meurent d’ennui ; ils dorment tout le temps, tournent en rond, développent des comportements stéréotypés.

Le zoo de Doué la Fontaine, en Anjou, se développe depuis 50 ans sur un site naturel aménagé à partir d’une ancienne carrière de tuffeau avec des enclos encaissés dans la pierre. Pour fêter son cinquantenaire, le zoo a été rebaptisé Bioparc pour mieux illustrer sa démarche complète : participation à des opérations de réintégration d’espèces dans la nature, mais aussi de préservation dans leur milieu naturel en s’appuyant et formant les populations locales, choix d’aménagements internes au zoo avec des matériaux écologiques (bois, bambou,etc), ventes dans la boutique d’objets éthiques et traditionnels, souci du bien-être des animaux (soin, dressage, stimulation), tri des déchets proposé dans le Parc, menus à base de produits bios au restaurant, souci de pédagogie à l’intention du public (panneaux pour chaque espèce précisant son mode de vie, sa longévité, son niveau de risque de disparition ; tables d’orientation avec empreintes des animaux pour comparer, etc…)  bref tout cela m’a semblé d’une grande cohérence et m’a réconciliée avec les zoos !

Tous ne sont pas aussi exemplaires ; le zoo parisien de Vincennes avant d’être complètement refait était une honte, et on voit des zoos dans le monde laisser mourir de faim les animaux faute d’argent disponible ; mais la tendance est l’amélioration du cadre et des conditions de vie des animaux dans une stratégie gagnants-gagnants car biensûr les visiteurs préfèrent voir des animaux vifs et dans un cadre accueillant.

Bref, moi qui disais depuis toujours « je déteste les zoos », désormais je dis à mes enfants, « on y retourne ?! »


 

 

 

 

 

 

 

 

pour en savoir plus : le site de l’association des zoos français : http://www.afdpz.org/

et aussi : le point de vue d’une maman en visite au Bioparc, par ma copine Zaza.

 

 

Les 10 réflexes pour limiter la pollution de l’air de votre maison 21 septembre 2011

Savez-vous que l’air intérieur de votre maison est souvent plus pollué que l’air extérieur ? La soupe chimique dans laquelle nous baignons chaque jour est bien évidemment nocive pour notre santé. 

Voici 10 principes simples à appliquer pour mieux vous porter !

  • AEREZ tous les jours
  • ne fumez pas à l’intérieur (les substances chimiques toxiques contenues dans la fumée sont absorbées durablement puis libérées par les revêtements et l’ameublement)
  • n’utilisez pas de désodorisant ou parfum d’intérieur chimiques, même l’encens n’est pas recommandé. Plutôt un petit bouquet de lavande glané dans le parc municipal ?!
  • choisissez des peintures et colles à moquette bios, ou du moins avec un taux de COV très faible ; les solvants présents dans ces peintures et colles libèrent leurs Composés Organiques Volatils pendant des années
  • décorez la maison avec des plantes vertes, certaines absorbent mieux les substances chimiques que d’autres. (Mesdames, c’est vous qui les arroserez, ça s’est sûr, Monsieur ne le fera pas 😉 )
  • choisissez des produits d’entretien naturels et écologiques
  • éviter les meubles en bois aggloméré qui sont pleins de colles donc de solvants
  • faites vérifier régulièrement vos appareils de chauffage et placez les dans des pièces bien aérées
  • choisissez une literie si possible avec du rembourrage en latex, coton ou laine plutot que le polyuréthane ; cette mousse est moelleuse…..et extrêmement inflammable d’où la présence de retardateurs de feu dont les substances peuvent être inhalées
  • et laissez peinardes les petites bestioles volantes ou grimpantes (HHAAAAAAAAA la grosse araignée !) ou mettez les dehors mais oubliez les insecticides en bombes aérosols ou en diffuseurs électriques. Si ça tue les petites bêtes, c’est nocif aussi pour les grosses bêtes que nous sommes. Et pour les poux me direz-vous ?!  Il existe maintenant des produits à base d’huile qui étouffent les poux et sans insecticides dedans !

 

Mes billets sur le même sujet :

https://monoeilsurlaplanete.wordpress.com/2009/05/17/la-pollution-de-lair-interieur/

Les explications de l’INPES : http://www.prevention-maison.fr/

 

Les 10 réflexes à adopter quand on fait les courses 7 septembre 2011


 Mes chers lecteurs, j’inaugure pour cette rentrée une nouvelle rubrique sur les 10 bons réflexes à avoir dans toutes les situations du quotidien !
Pour les puristes, ce sera une piqûre de rappel, mais pour les bonnes volontés qui ne savent pas toujours comment s’y prendre, ça devrait donner quelques réflexes faciles à adopter.

Aujourd’hui, on commence par les courses, parce que je ne sais pas pour vous, mais moi, samedi dernier, après 4 semaines au vert, je me suis sentie un peu larguée derrière mon caddie, j’avais perdu mes repères !

  • On achète les articles en grand format économique pour limiter les emballages (grand pot de fromage blanc ou grande boite de compote plutôt que les portions individuelles),
  • Pour les mêmes raisons, on préfère les fruits et légumes en vrac plutôt qu’emballés,
  • Et ces fruits et légumes, on les choisit de saison et de production locale (votre région, français) : les fraises en hiver, est ce bien raisonnable toute cette électricité pour chauffer les serres  ? et l’avocat du Pérou , il aurait pas un ptit goût de CO2 après tant de kilomètres parcourus ?! Si comme moi, vous n’avez aucune idée de ce qui pousse à quelle saison, cliquez ici, vous saurez tout mois après mois.
  • Question produits d’entretiens, on lève les pied sur le nombre de pschitt-pschitt, flacons et autres lingettes : 2 produits de nettoyage suffisent, à compléter avec du vinaigre blanc ou du citron pour enlever le calcaire. Biensûr on privilégie ceux labellisés avec le fleur bleue qui indique les produits écologiques qui contiennent un minimum de produits chimiques (moins de pollution de votre air intérieur, moins de résidus dans la nature).
  • On limite la viande en général et la rouge en particulier, d’abord c’est bon pour votre santé et surtout l’élevage est une des plus importantes source d’émissions de CO2 dans l’atmosphère.
  • Quand on a le choix, préférer les emballages en carton plutot qu’en plastique ou en verre (pour le lait typiquement, en brique et production « de nos campagnes ») ; le carton est fabriqué à partir du bois qui est une ressource renouvelable contrairement au pétrole à la base du plastique. En plus, les cycles de recyclage sont plus longs (7 fois pour le papier, 1 à 2 fois pour la plastique).
  • Autant que possible et selon le budget de chacun, privilégier les produits bios (dans un souci de préservation de l’environnement, de votre santé mais aussi de qualité des produits) et/ou issus du commerce équitable notamment le café, le thé, le riz, le sucre, le chocolat pour une démarche de solidarité avec les pays du sud.
  • Pour les produits non alimentaires, choisir de préférence ceux élaborés à partir de matières recyclées (papier toilette, sacs poubelles, papier à lettres, etc), non traitées au chlore (couches, filtres à café, enveloppes, …) et pour les achats de papier ou de mouchoirs, choisir les marques arborant le label FSC qui garantit l’origine du bois issu de forêts gérées durablement (et non de la déforestation sauvage),
  • D’une manière générale, acheter des matières premières à cuisiner plutôt que des plats tout préparés pleins de choses chimico-bizarres et d’emballages est un bon réflexe mais biensur c’est plus facile à dire qu’à faire (je sais de quoi je parle, je suis nulle en cuisine !!!). Mais faire le marché peut être un plaisir, non ?
  • Et pour finir, un grand classique : on apporte son super cabas ! Qu’il soit roulé dans le sac à main, stocké dans le coffre de la voiture ou accroché au porte manteau de l’entrée, pour éviter les sacs plastique biensûr (fabriqués en 3 secondes, utilisés en moyenne 20 minutes et qui mettent 100 ans à disparaitre dans la nature).

 Et bien, vous voilà parés pour vos prochaines courses. La première fois vous mettrez un peu plus de temps à regarder les étiquettes mais la fois d’après vous passerez dans la catégorie des pros, c’est promis ! Bonne rentrée !

ps : cette liste n’est pas exhaustive mais au fil des listes de bons réflexes je vous donnerai plus d’informations thématiques.

 

Le film d’animation Cars 2 fâche l’industrie pétrolière 23 août 2011

Green Marie est encore en vacances, elle en profite pour faire tout ce qu’elle ne fait pas le reste de l’année : cuisiner, jardiner, bouquiner et… aller au ciné. Pas voir des films d’auteur remarquez, plutôt grand petit public du genre les Schtroumpfs ou Cars 2 ; ah bah oui, en vacances avec des enfants on ne fait pas toujours ce que l’on veut !!!

N’empêche que Cars 2 est un sujet tout trouvé pour mon blog. Je vous fais le pitch, comme on dit : un milliardaire organise une course automobile pour promouvoir un carburant alternatif au pétrole. Flash Mac Queen reprend du service ; il est maintenant un grand champion, il a gagné 4 fois la Piston Cup et, oui mesdames, il est encore amoureux de la jolie Porsche Sally  (lecteur qui n’as pas vu Cars 1, passe ton chemin 😉 ) ; il se retrouve embarqué malgré lui avec son pote Martin dans une histoire pleine de revrombissements menée pare-brise battant par l’agent Finn Mac Missile. Le méchant dans cette histoire, c’est l’industrie pétrolière qui veut décrédibiliser les carburants alternatifs pour mieux vendre son or noir … et à la fin, devinez qui gagne ? Flash biensûr avec le biocarburant de son copain Fillmore.

Bon, franchement ce nouvel opus n’a pas le charme décalé et surprenant du premier mais je relève que de plus en plus les problématiques actuelles sont présentes dans les films et notamment auprès des enfants. Déjà Pixar avec Wall-E, le petit robot qui compacte les déchets d’une planète bleue devenue poubelle et désertée par les hommes, nous avait alertés sur les excès de la société de consommation.

La morale écologique de l’histoire est-elle le vrai sujet du film ? Le réalisateur s’en défend et effectivement le volet écologique semble n’être là que pour alimenter le ressors d’un scénario qui oppose une fois encore les gentils et les méchants. Ce qui est plus intéressant, ce sont les réactions des libéraux américains qui ont qualifié le film de gauchiste et anti-pétrolier, crédibilisant encore plus leur image sectaire et agressive. Qu’il faille travailler au remplacement d’un pétrole qui viendra à manquer est une évidence, que des alternatives soient possibles l’est tout autant, que cette question soit vitale dans notre société énergivore et qu’elle inspire des auteurs est normal. Ca me fait penser à la pub Volkswagen qui se foutait de la gu… des écologistes représentés en hippies soixante-huitards qui s’effrayaient d’émettre du CO2 en parlant. Pourquoi cette question de la transition énergétique est-elle toujours aussi immature et passionnée ? 

En tout cas, le soi-disant endoctrinement des enfants dénoncé par les lobbies américains ne passera pas par mes fistons, lesquels n’ont rien compris à cette histoire d’espionnage jamesbondienne ni aux enjeux du réchauffement climatique d’ailleurs ; les Green Marie Babies sont trop petits, je les laisse peinards encore quelques années après, hop, tous au tri !

Voir l’article sur le sujet du site Rue89

Ps : un conseil en passant : oubliez le film des Schtroumpfs, c’est tout niais et très inutilement américanisé pour le coup.